L’AMMC s’engage pour la promotion de la finance verte en Afrique

FINANCEMENT –  L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a réaffirmé son engagement en faveur de la promotion de la finance verte en Afrique, lors d’un  Workshop organisé le 4 novembre 2019 à Rabat sur le thème « Implementing Green Capital Markets ».

 

Initié en partenariat avec Toronto Centre, ce Workshop, relatif à l’implémentation des marchés de capitaux verts en Afrique, s’inscrit dans le cadre du troisième anniversaire du « Marrakech Pledge ». Il s’agit  d’une initiative lancée par l’AMMC en marge de la COP22 et qui a recueilli l’adhésion de 23 signataires (régulateurs et bourses) représentant 25 pays africains qui se sont engagés à œuvrer collectivement pour le développement de la finance verte en Afrique.

«L’AMMC s’est fortement impliquée  en faveur de la promotion de la finance verte en Afrique depuis 2016. Cet événement vise à renforcer les capacités des régulateurs et des bourses de la région dans ce domaine», a indiqué, à cette occasion, la présidente de l’AMMC  Nezha Hayat.

Selon elle, cette rencontre est une étape majeure dans l’opérationnalisation du « Marrakech Pledge », qui se veut un appel à l’action aux régulateurs des marchés de capitaux africains et aux bourses africaines afin de promouvoir les marchés de capitaux verts.

En collaboration avec le Toronto Centre, « nous nous réjouissons d’annoncer la publication d’un « Livre Blanc » qui se veut porteur d’une série de recommandations et d’un plan d’action pour le développement des marchés de capitaux verts au niveau continental et de la consolidation des partenariats régionaux », a-t-elle ajouté.

 

Saluant le leadership de l’AMMC dans la mise en œuvre du « Marrakech Pledge », le PDG du Toronto Centre, Babak Abbaszadeh, a indiqué que le risque climatique s’avère une priorité pour les décideurs financiers, les normalisateurs, les régulateurs et les superviseurs financiers ainsi que pour les praticiens du marché.

 

Le réseau des banques centrales et des superviseurs pour le verdissement du système financier a été établi en 2017 avec 36 membres de tous les continents.  «Le but de ce réseau est de contribuer à la réalisation des objectifs de l’accord de Paris, de renforcer le rôle du système financier dans la gestion des risques et de mobiliser les capitaux pour des investissements à faible émission de carbone en vue d’appuyer le développement durable», a-t-il relevé.

 

En 2018, l’International Capital Market Association a publié les principes des obligations vertes qui favorisent l’intégrité dans le développement du marché des obligations vertes.

 

Avec l’appui du Toronto Centre, reconnu pour son expertise dans le déploiement de formations ciblées au profit de régulateurs du secteur financier, cet événement rassemble plus de 30 représentants de régulateurs de marchés de capitaux et de bourses ainsi que des représentants d’agences internationales actives dans le domaine de la finance verte.

 

Les aspects inhérents aux problématiques d’implémentation de marché de capitaux verts en Afrique, y compris les aspects réglementaires et de supervision, la taxonomie des projets verts et durables, l’encadrement et l’accompagnement des émissions d’obligations vertes ont été également à l’ordre du jour de ce Workshop.

 

Le Toronto Centre est un organisme indépendant à but non lucratif fondé en 1998 par le gouvernement du Canada, la Banque mondiale et la Schulich School of Business. Sa mission principale s’articule autour du renforcement des capacités des régulateurs et superviseurs du secteur financier, en particulier dans les pays émergents.

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