Le déficit budgétaire s’est amélioré de 7,3 milliards de dirhams (MMDH) à fin avril 2024, pour s’établir à 6,1 MMDH, contre 13,4 MMDH une année auparavant, selon Attijari Global Research (AGR).
Cette amélioration résulte principalement d’une nette augmentation des recettes ordinaires de 17,3% (+16,9 MMDH) portée par la bonne tenue des recettes fiscales, indique AGR dans son récent rapport “Budget Focus – Fixed Income”. Il s’agit principalement de l’impôt sur les sociétés (IS) et de la TVA intérieure, qui ont augmenté respectivement de 4,3 MMDH et 2,9 MMDH en une année.
Cette évolution s’explique également par une hausse moins importante des dépenses, de 8,6% (+9,6 MMDH). Cette augmentation reflète deux tendances contrastées avec d’une part, la hausse des dépenses en termes de biens et services de 4,9 MMDH en une année et, d’autre part, la baisse des intérêts de la dette intérieure (-2,2 MMDH) et de la charge de compensation suite au repli de la charge du gaz butane (-0,8 MMDH) et de la farine nationale de blé tendre (-1,4 MMDH).
Tenant compte d’une réduction des opérations en instance de 4,1 MMDH, le besoin de financement du Trésor ressort à 10,2 MMDH. Les tirages extérieurs dépassent les 11 MMDH à fin avril, permettant de financer 76% de ce besoin.