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CONJONCTURE – La croissance économique devrait rester modérée à 2,4% au 3e trimestre 2019 au lieu de 3% durant la même période un an auparavant, prévoit le Haut-Commissariat au plan (HCP). Par contre, la croissance économique nationale aurait ralenti à 2,5% au 2e trimestre 2019 contre 2,8% au T1-2019. 

“Au T3-2019, la croissance des activités hors agriculture se poursuivrait au rythme de 3,2%. Compte tenu d’une baisse de 2,5% de la valeur ajoutée agricole, la croissance économique nationale se situerait à 2,4%, au lieu de +3% au troisième trimestre 2018”, fait savoir le HCP dans son récent point de conjoncture trimestrielle.

La baisse de la VA agricole s’accompagnerait par une augmentation des charges des agriculteurs, en raison principalement de la hausse des prix des aliments de bétail, notamment ceux de l’orge et de la paille, relève la même source, notant que les disponibilités en affouragement de l’orge local se seraient sensiblement repliées, consécutivement à la chute de sa production de 57,4% au terme de la campagne agricole 2018/2019.

Contexte international tendu

Le HCP indique également que l’activité économique, hors agriculture, évoluerait dans un contexte international marqué par les incertitudes liées au conflit commercial sino-américain dont les effets continueraient à peser sur l’évolution du commerce mondial qui progresserait de 2,4% au troisième trimestre 2019.

Parallèlement, poursuit-il, les différentes mesures de soutien budgétaire mises en place au cours de l’année, notamment aux États-Unis, en Chine (baisse de TVA, soutien à l’investissement immobilier) et dans plusieurs pays de la zone euro (relèvement des salaires et des allocations familiales, allègements d’impôts…), soutiendraient la demande intérieure qui prendrait le relais de la demande extérieure.

Les pressions inflationnistes resteraient, quant à elles, subordonnées à l’évolution des cours du pétrole sur le marché mondial prévus atteindre, en moyenne, 65 dollars/baril, alors que le marché physique mondial du pétrole devrait, toutefois, rester enclin aux éventuelles tensions géopolitiques au Moyen-Orient.

Hausse de la demande mondiale

Dans ce contexte, la demande mondiale adressée au Maroc enregistrerait une hausse de 2,9%, en variation annuelle. Cette amélioration profiterait, notamment, au secteur secondaire dont la croissance s’établirait à 3,1%, au troisième trimestre 2019.

Quant au secteur tertiaire, sa valeur ajoutée croîtrait de 3,2%, contribuant pour 1,6 point à la croissance globale du PIB.

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