Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports a donné, vendredi 4 juillet à Rabat, le coup d’envoi de la 16ᵉ édition du Concours général des sciences et techniques (CGST). Organisé en partenariat avec l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques, ce rendez-vous annuel met à l’honneur les élèves les plus brillants dans les disciplines scientifiques et technologiques.
Accueillie par le lycée qualifiant Moulay Youssef, cette nouvelle édition réunit 401 élèves sélectionnés sur la base de leurs résultats dans les matières scientifiques, via des listes nationales et régionales couvrant l’ensemble des académies du Royaume. Y participent également les finalistes des Olympiades nationales, qui représenteront le Maroc lors des compétitions internationales à venir.
Le concours porte sur plusieurs disciplines : mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre, sciences agronomiques et sciences de l’ingénieur. Il repose sur des épreuves exigeantes, conçues selon des critères pédagogiques et scientifiques rigoureux.
Un levier d’excellence et d’orientation académique
Présent lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre Mohamed Saad Berrada a salué une initiative « inscrite dans une dynamique durable de promotion de l’excellence scolaire », en phase avec la réforme du système éducatif.
De son côté, Omar Fassi Fihri, secrétaire perpétuel de l’Académie, a rappelé que ce concours s’inscrit dans un partenariat établi depuis 2010 avec le ministère, dans le but de soutenir l’enseignement scientifique à tous les niveaux. « Il met l’accent sur l’expérimentation et l’application pratique dans les disciplines scientifiques et techniques », a-t-il déclaré.
Des bourses d’excellence jusqu’au doctorat
L’Académie Hassan II attribue chaque année dix bourses d’excellence aux lauréats du concours, leur garantissant un accompagnement académique jusqu’au doctorat. Cette initiative vise à former une élite scientifique capable de s’illustrer à l’international, tout en consolidant le rayonnement de la recherche marocaine.
Pour M. Fassi Fihri, cette démarche reflète une volonté partagée de bâtir une société fondée sur le savoir, dans la continuité des Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur d’un Maroc moderne et compétitif.
