Noor, le parc solaire de Ouarzazate, un projet de grande envergure mis en place dans le désert marocain, constitue l’illustration parfaite d’une prise de conscience de la vitalité de l’énergie solaire à l’avenir, écrit, lundi, le blog américain spécialisé sur les gadgets et les nouvelles technologies “Gizmodo.com”. «Il ne fait aucun doute que l’énergie solaire est décisive pour l’avenir, une tendance qui favorise en fait le développement de centrales solaires gigantesques dans des endroits comme en Californie, en Chine et ailleurs (…) La première phase du complexe d’Ouarzazate “Noor I” du Maroc est un excellent exemple de cette tendance», souligne le site américain dans un article sous le titre «Une centrale solaire géante prend forme dans le désert du Sahara». Illustré de plusieurs photos du site du projet prises par la NASA, l’article affirme que la centrale s’imposera, à terme, comme la plus grande ferme solaire thermodynamique à l’échelle mondiale, indiquant qu’un demi-million de panneaux solaires sont déjà visibles depuis l’espace. La première phase, qui doit être inaugurée cette année, devrait générer 160 mégawatts. Le projet dans son ensemble devrait, à terme, générer au total 580 mégawatts d’électricité, explique l’auteur de l’article, George Dvorsky.
Potentiel
S’étalant sur 2.500 hectares, la centrale devrait ainsi satisfaire les besoins énergétiques des Marocains, qui devraient accroître dans les années à venir, lit-on. Le mégaprojet s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique du Royaume tracée conformément aux Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, destinée à promouvoir un développement humain durable, à travers notamment l’utilisation des nouvelles technologies propres. Grâce à la mise en valeur du potentiel solaire, le projet marocain de l’énergie solaire contribuera à la réduction de la dépendance énergétique, à la préservation de l’environnement, par la limitation des émissions des gaz à effet de serre, et à la lutte contre les changements climatiques. À terme, il permettra annuellement des économies en combustibles d’un million de tonnes d’équivalent pétrole (TEP) et d’éviter l’émission de 3,7 millions de tonnes de CO2.