Au titre de l’exercice 2019, six régions du Maroc ont créé 73% de valeur ajoutée (VA) à peu près les trois quarts de VA du secteur primaire, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP) relativement aux comptes régionaux de 2019.

Il s’agit entre autres, des régions de Rabat-Salé-Kénitra, de Fès-Meknès, de Casablanca-Settat de Marrakech-Safi, de Souss-Massa et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, précise le HCP, ajoutant que les activités primaires représentées par l’agriculture et la pêche constituent 12,1% du produit intérieur brut (PIB) au niveau national en 2019. La contribution de ce secteur à la création de la richesse dépasse, dans la majorité des régions, cette moyenne nationale.

Ces activités contribuent pour 27,3% au PIB de Dakhla-Oued-Ed-Dahab, 21,6% au PIB de Drâa-Tafilalet, 21,2% au PIB de Fès-Meknès, 19,3% au PIB de Béni Mellal-Khénifra et 18,8% au PIB de Souss-Massa. La part la plus faible est affichée par la région de Casablanca-Settat avec 4,3%.

Par ailleurs, Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui ont concentré les activités du secteur secondaire, ont participé pour 56,8% à la valeur ajoutée nationale du secteur en 2019 au lieu de 57% en 2018.

L’industrie, les mines, l’électricité et l’eau, bâtiment et travaux publics, logés au rang des activités secondaires représentent 25,3% du PIB au niveau national en 2019. Quatre régions affichent des parts supérieures à cette moyenne. La région de Béni Mellal-Khénifra avec 35,1%, Casablanca-Settat avec 34,6%, Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec 30,9% et Laâyoune-Sakia El Hamra avec 29,7%.

D’un autre côté, 59,4% de la richesse crée par les activités tertiaires est à imputer aux trois régions de Casablanca-Settat, de Rabat-Salé-Kénitra et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Les activités tertiaires (services marchands et non marchands) créent plus que la moitié de la richesse nationale en 2019 (51%). Les régions de Guelmim-Oued Noun, de Rabat-Salé–Kénitra et de Dakhla-Oued-Ed-Dahab présentent des structures économiques dominées par les activités des services, avec des parts largement supérieures à la moyenne nationale, respectivement de 69,2%, 62,6% et 62,3%. Elles affichent, toutefois, les parts les plus faibles relatives à la participation des activités secondaires à la création de la richesse régionale.

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