ENERGIE – La réunion préparatoire au sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel sur l’Energie s’est récemment tenue à Ouagadougou. L’occasion d’exposer les ambitions et actions de l’initiative Desert to power, lancée par la Banque Africaine de développement en partenariat avec Masen.
Cette rencontre, qui regroupait les ministres de l’énergie de la Mauritanie, du Tchad, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, en présence d’autres partenaires technico-financiers dont la BAD, Masen et l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, s’est tenue à Ouagadougou le 13 septembre 2019.
Lors d’un huis clos des Chefs d’Etat du G5 Sahel auquel a pris part le Président de Masen, Mustapha Bakkoury, il a été convenu de lancer la première phase du programme Desert to power. Ainsi, la BAD, avec l’appui technique de Masen, lancent –ils dans un premier temps une démarche dite de « scoping » pour les 5 pays du G5 Sahel.
L’objectif est d’évaluer la ressource solaire et les conditions techniques de déploiement de projets et définir un portefeuille de projet, incluant une estimation des coûts de développement et de financement.
Il est question également d’établir une feuille de route pour l’implémentation des projets, avec évaluation des risques et des mesures de mitigation et de proposer un schéma institutionnel pour réaliser les investissements.
Cette démarche Scoping vise à établir un budget détaillé et un échéancier des différentes activités nécessaires préalablement aux investissements et à sensibiliser les institutions compétentes aux éléments essentiels du modèle de développement du Maroc.
Ces actions seront pilotées par une « Task Force » à laquelle Masen participera activement. « En novembre 2018, Masen et la BAD scellaient un partenariat stratégique pour déployer Desert to Power. Nous voilà, moins d’un an plus tard, avec une première action notable. La mise en œuvre de l’initiative auprès du G5 Sahel est une étape importante car nos objectifs sont ambitieux et les défis pour le déploiement des énergies renouvelables et l’électrification des zones désertiques sont grands», a déclaré Bakkoury à l’issuE de cette journée.