Ce 23 Septembre, se tiendra à Casablanca, une conférence inédite sur la sécurité des aliments sur le thème « Food Safety Culture : Défis majeurs et responsabilité des dirigeants ».

Coorganisé par Eurofins Food Assurance et Kortbi Consulting en partenariat avec la Fédération Nationale de l’Agroalimentaire (Fenagri) et le Club des Dirigeants, cette conférence a pour but de débattre de la sécurité alimentaire et mobiliser les ressources considérables au sein de l’industrie alimentaire nationale, pour y parvenir.

A cette occasion, l’Office national de Sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) se joindra au prestigieux panel d’intervenants institutionnels et de patrons d’industrie alimentaire pour apporter sa modeste contribution.

La « culture de la sécurité des aliments » a été récemment introduite comme concept dans les normes les plus contraignantes exigées par la plateforme mondiale de coopération entre distributeurs et fabricants, la GFSI (Global Food Safety Initiative). Cette instance dicte les règles et les objectifs que doivent atteindre les normes de certification (IFS, BRC par exemple) pour maintenir un niveau d’exigences suffisant, auquel doivent se conformer les fabricants.

La culture de sécurité des aliments (Food Safety Culture), qui se veut tout au long de la chaîne de valeur de l’industrie alimentaire, elle est avant tout une affaire de vision de missions, de valeurs en plus des exigences techniques. Elle commence au plus haut sommet de l’entreprise ” Leadership “, mais a besoin évidemment du soutien dans l’entreprise.  Le principe de la démarche est de porter la préoccupation de la sécurité sanitaire au niveau du Dirigeant, et non pas seulement des départements opérationnels (qualité, production). Eriger cette préoccupation comme un incontournable en bonne place dans la gouvernance. Le dirigeant doit insuffler le mouvement au plus haut sommet de son organisation, puis faire ruisseler cette culture à tous les niveaux (salariés, partenaires, clients, fournisseurs). Cela paraît simple à l’énoncé, mais la mise en œuvre est complexe et fastidieuse. Un changement de culture, dont il faut, en outre, démontrer la bonne application lors des audits de certification annuels.

Au Maroc, les nombreux sites industriels multi-certifiés témoignent de la disponibilité de la compétence et de l’expertise requises pour se conformer aux normes internationales, y compris à cette nouvelle exigence. Cependant ces usines consacrent plus de 95% de leurs productions à l’export. Qu’en est-il du marché National ?

Pour vendre sur le marché national, ces certifications ne sont ni requises, ni instaurées, ni obligatoires. Les produits distribués localement ne bénéficient donc pas des mêmes mesures. Pourtant des démarches équivalentes et progressives sont possibles pour rehausser le niveau de sécurité des aliments au sein du tissu des TPE et PME qui nourrissent le pays.

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