Dans le cadre de la visite d’État du président Emmanuel Macron au Maroc, l’entreprise marocaine Panafsat et la société française Thales Alenia Space ont conclu un protocole d’accord pour la création du premier système de communications par satellite du Maroc. Ce projet ambitieux vise à fournir une connectivité à très haut débit à 26 pays africains, dont 23 pays francophones, couvrant ainsi une population de plus de 550 millions d’habitants répartis sur une superficie de 12 millions de km².
La signature de cet accord a eu lieu en présence de la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, et du ministre français de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Antoine Armand.
Thales Alenia Space sera chargé de la construction d’un satellite flexible et à hautes performances, capable d’assurer une connectivité internet à très haut débit. Une fois en orbite, ce satellite contribuera à accélérer la transformation numérique du continent africain en facilitant l’accès à des services essentiels pour les gouvernements, les entreprises, et les citoyens. Ce projet vise notamment à réduire la fracture numérique en apportant la connectivité dans les zones rurales et isolées.
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Le président-directeur général de Panafsat, Ahmed Toumi, a déclaré : « Ce projet représente une étape clé dans le processus de transformation numérique et le développement d’une économie digitale pour le Maroc et l’Afrique. Il changera la vie de millions d’Africains en leur donnant accès à internet et aux services essentiels dont ils ont besoin. »
De son côté, Hervé Derrey, président-directeur général de Thales Alenia Space, a ajouté : « C’est un honneur pour Thales Alenia Space d’avoir été sélectionné par Panafsat pour fournir un satellite de télécommunication géostationnaire. Ce projet sera un atout majeur pour combler la fracture numérique en milieu rural, stimuler la croissance économique et renforcer la souveraineté numérique panafricaine. »
Cet accord s’inscrit dans la stratégie numérique des deux États, alignée avec des initiatives telles que « Digital Economy for Africa (DE4A) » et « Digital Morocco 2030 ». Ce projet pourrait également jouer un rôle clé dans le cadre de la préparation de la Coupe du Monde FIFA 2030, qui sera organisée au Maroc.
Manal Boukhal
