À deux mois de la nouvelle année, les experts prédisent une contribution de 24 % du PIB marocain d’ici 2022, de la part de l’industrie automobile marocaine.

« Morocco: Gateway to Africa » entendez par là « Maroc : porte d’entrée de l’Afrique », c’est le titre du dernier rapport du Financial Times sur le Royaume Chérifien, publié ce mardi. Le quotidien économique et financier britannique de référence, met ainsi en lumière les potentialités du pays, sa résilience à la crise sanitaire et braque les projecteurs sur la success story de l’industrie automobile, devenue en peu de temps la première en Afrique.

L’industrie automobile marocaine connaît une croissance relative chaque année avec des ventes de voitures dépassant 160 000 unités en 2021 et créant plus de 220 000 emplois directs. Le Maroc est le premier constructeur de voitures particulières en Afrique. Avec 65,1 milliards de Dirham, soit 7 milliards de dollars d’exportations réalisées dans l’industrie automobile fin 2018. Le Royaume est parvenu à dépasser l’Afrique du Sud en tant que premier exportateur de voitures particulières sur le continent.

En 2021, les véhicules particuliers neufs (VP) ont enregistré une augmentation de +10,77% avec 115 611 unités vendues, faisant du Maroc un pôle de fabrication automobile leader en Afrique. Et malgré les conséquences de la crise de la Covid-19, l’industrie s’est progressivement rétablie cette année, vendant environ 400 000 voitures en Europe (France, Espagne, Allemagne et Italie) étant parmi ses principaux exportateurs.

Le Financial Times rapporte également les propos de Marc Nassif, directeur général de Renault Maroc, le plus grand constructeur du pays, qui a déclaré que « la société française s’approvisionne en pièces (des sièges aux essieux presque tout, les groupes motopropulseurs) auprès de fournisseurs locaux. Il estime qu’environ un tiers des entreprises sont marocaines, tandis que le reste sont des fournisseurs étrangers basés dans le pays. Le contenu local représente 60% du produit final, un chiffre qu’il espère atteindre 65%.

Tout ceci est soutenu par une bonne infrastructure. Le gouvernement marocain a alloué 69 MMDH, soit 7,76 MM USD en 2015, au développement des infrastructures dans le paysage sud du Maroc, notamment les routes, les universités, les aéroports, les hôpitaux, etc. le plus récent projet de liaison ferroviaire à grande vitesse entre Casablanca et Tanger (où se déroule une grande partie de la production du groupe Renault), a couté plus de 36 MMDH, soit 4 MMUSD. Des infrastructures plus modernes et plus efficaces continuent de voir le jour ces dernières années, en vue d’un développement majeur pour cette industrie.

Avec les incitations gouvernementales et la mise en œuvre rapide des investissements étrangers au Maroc, les experts financiers anticipent une croissance du secteur automobile de 14 milliards de dollars (126 milliards de dirhams) au cours des cinq prochaines années.

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