Casablanca accueille ce 7 décembre la 2ème édition du Forum International des Zones Industrielle, événement signé Industrie du Maroc Magazine, en présence d’une brochette de personnalités, dont des ambassadeurs. Un fort engouement qui s’explique, certainement, par le thème choisir pour conduire les réflexions de cette journée.  

Et de 2 pour le Forum International des Zones industrielles qui vient d’ouvrir ses portes ce matin, à l’espace Carré d’or de Casablanca, sous le thème : « Zones industrielles durables : quelles offres pour une industrie compétitive ». Organisée par Industrie du Maroc Magazine, sous l’égide du ministère de l’Industrie et du Commerce, cette seconde édition a mobilisé des personnalités et acteurs nationaux et internationaux, du monde de l’industrie.

Outre le mot de bienvenue de Hicham Rahioui, président-fondateur d’Industrie du Maroc Magazine, la phase inaugurale a été marquée par les speech enregistrés des ministres de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et de sa collègue de la Transition Energétique et du Développement Durable, Leila Benali.

Zone industrielle durable, une priorité pour Ryad Mezzour

Si Hicham Rahioui a succinctement planté le décor, rappelant que « cet événement vise à contribuer à la compétitivité industrielle nationale », Ryad Mezzour a lui été un peu plus prolixe, présentant les initiatives et actions menées par l’Etat pour doper le secteur industriel. « La compétitivité de la plateforme marocaine est une priorité, et les zones industrielles jouent un rôle essentiel dans le développement économique et social de notre pays, en participant à la création d’emplois et à une plus grande attractivité des investissements nationaux et internationaux ; mais aussi, à la croissance des exportations marocaines », a indiqué le vaisseau-amiral de l’industrie marocaine. Saluant “la pertinence de la thématique“, il a fait savoir que « la durabilité est présente dans les principaux axes autour desquels s’articulent notre politique industrielle ». Et ce à travers l’encouragement de l’investissement industriel à travers l’amélioration de l’attractivité et de l’accessibilité des zones, de la réduction des disparités territoriales, et un cadre réglementaire dédié. Un volontarisme porté par l’Etat et qui a permis à ce jour de mobiliser plus de 12 000 hectares de foncier industriel abritant 138 zones industrielles ayant créées quelques 140 000 emplois. Terminant son propos, il a rappelé l’engagement de l’Etat en matière de décarbonation.

Selon Leila Benali, soutenir la durabilité est un impératif

Quant à la ministre Leila Benali, elle a souligné la nécessité stratégique que représentent des zones industrielles durables. Soulignant que « le secteur industriel se positionne comme une vraie locomotive de développement, occupant la 1ère place en termes de contribution à la richesse nationale, et la 3ème en matière de création d’emplois », la ministre a relevé son rôle central dans les enjeux de durabilité.  Elle a de ce fait appelé le secteur industriel à accélérer sa transformation, qui inclut bien sûr sa décarbonation, pour améliore sa compétitivité et renforcer son attractivité pour tirer parti du contexte actuel. C’est ce qui explique d’ailleurs l’engagement du Maroc en vue de décarboner sa production industrielle. Une décarbonation qui, en plus du procesus de fabrication du produit, intègre également les infrastructures qui abritent ces transformations.

2 keynotes d’ouverture

Passée l’ouverture, l’assistance a eu droit à deux keynotes. La première a été présenté par Akram Allaoui, ddirecteur des infrastructures industrielles, commerciales, technologiques et de la recherche et développement – Ministère de l’Industrie et du Commerce, a parlé des projets menés par l’Etat pour assurer le développement de zones industrielles durables et compétitive. Quant à la seconde, présentant les zones économiques industrielles comme un levier de compétitivité internationale, elle a été effectuée par Ahmed Bennis, secrétaire général de l’Organisation Africaine des Zones Économiques Spéciales (AEZO).

Il faut noter un regain d’intérêt suscité autour de cet événement, comme le traduit la présence du Consul général des Etats-Unis, Lawrence Randolph, et de l’Ambassadeur de la Corée du sud,  Keeyong Chung.

Les débats devraient se poursuivre tout le long de la journée, avec au programme et 4 panels et une autre keynote.

Gethème YAO

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