La valorisation du capital humain et la crLa valorisation du capital humain et la création d’emplois constituent des fondements de réussite de la politique industrielle, a affirmé, vendredi à Casablanca, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.éation d’emplois constituent des fondements de réussite de la politique industrielle, a affirmé, vendredi à Casablanca, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.
Le Maroc a entrepris, en 2005, une révision profonde de son tissu productif, et aujourd’hui, le pays entame une nouvelle ère industrielle, axée sur la souveraineté moderne, a-t-il souligné, lors d’une conférence-débat sous le thème “quelle politique industrielle et commerciale dans un monde en mutation?”.
Cette avancée s’inscrit dans la continuité des politiques industrielles antérieures, caractérisées par la complémentarité et ayant considérablement diversifié et développé le secteur industriel, a expliqué le ministre durant de cette rencontre organisée par le centre de recherches juridiques, économiques et sociales (Links).
Et de poursuivre : “Dans cette démarche, notre objectif premier est de créer de la valeur ajoutée en répondant aux besoins essentiels des citoyens et citoyennes. Nous nous engageons également à créer des opportunités d’emploi durables et adaptées aux compétences locales”.
Cette politique industrielle repose sur la modernisation, la valorisation du capital humain et la réduction des émissions de carbone, a fait valoir le responsable gouvernemental.
Pour sa part, le doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Hassan II de Casablanca, Abdellatif Komat, a relevé que le ministère démontre un enthousiasme certain à ériger le secteur industriel en tant que moteur de développement du pays, mais il est essentiel que ce projet mobilise tous les acteurs, en particulier les jeunes.
Les perspectives sont vastes, et il est impératif de former les jeunes afin qu’ils puissent saisir ces opportunités et contribuer à la réflexion autour des enjeux, a-t-il ajouté, notant que cette conférence réunit des acteurs majeurs de l’industrie au Maroc dans le but de rappeler aux étudiants et aux chercheurs l’importance du secteur industriel dans les perspectives de développement.
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“Aujourd’hui, le Maroc aspire à améliorer sa position au sein du tissu industriel mondial à travers la création de parcs industriels et occupe déjà une place de choix dans des secteurs et des domaines qui connaissent une croissance significative tels que l’automobile, l’aéronautique, l’électrique, l’électronique et le textile”, a fait remarquer M. Komat.
Selon lui, il est primordial que les universités, à travers leurs programmes de formation et de recherche, accompagnent cette dynamique industrielle qui caractérise notre pays.
Pour sa part, le directeur général de Maghreb Industries, Hakim Marrakchi, a affirmé que les perspectives de l’industrie et du commerce au Maroc sont liées à un environnement en mutation constante et rapide, ajoutant que le pays a enregistré des résultats remarquables ces dernières années dans le commerce extérieur, avec une croissance notable dans la fabrication locale, notamment en Afrique et en Europe.
Il a en outre rappelé que le paysage commercial mondial évolue avec l’essor des achats en ligne, et que les dynamiques industrielles changent également, avec l’Inde qui concurrence avec la Chine en matière d’implantation d’usines, et l’Afrique qui émerge comme force industrielle future.
M. Marrakci a, par ailleurs, mis en avant l’importance des atouts du Maroc, notamment sa position géographique stratégique et ses relations avec diverses régions telles que l’Europe, les États-Unis, l’Afrique et le monde arabe, précisant que des évolutions significatives sont en cours, notamment dans la gestion de l’eau et les mutations énergétiques, et qu’il est impératif de s’adapter pour maintenir la compétitivité du pays.