Près d’un tiers de la population africaine vivait dans la pauvreté en 2024, soit quelque 468 millions de personnes.
Un constat dressé dans le rapport examiné par la 57e session de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), qui se tient jusqu’au 18 mars à Addis-Abeba.

Le taux de pauvreté sur notre continent était donc près de sept fois supérieur à la moyenne mondiale.
Le rapport relève également que la pandémie de coronavirus, ainsi que les conflits et les catastrophes naturelles, ont réduit à néant bon nombre des progrès réalisés au cours des dernières décennies.

Malgré ce constat tragique, les perspectives économiques de l’Afrique s’améliorent lentement. « Après avoir atteint 2,6 % en 2023, la croissance est estimée à 2,9 % en 2024 et devrait atteindre 3,9 % en 2025 ».

Infrastructures insuffisantes

Au cours de ses débats, la CEA a également pointé du doigt les investissements insuffisants dans les infrastructures sur le continent. Ils ne représentent que 4 % de son PIB.

D’après une autre étude, 360 milliards de dollars seront nécessaires d’ici à 2040 pour mettre en œuvre les projets infrastructurels inscrits au Programme de développement des infrastructures en Afrique.

Et sur la période qui s’étend jusqu’à 2030, 160 milliards de dollars sont nécessaires d’urgence. Des fonds destinés à financer 69 projets de premier plan.

Parmi eux, 24 concernent le domaine des transports, 18 dans l’énergie, 16 dans les ressources en eau transfrontalières et 11 dans les technologies de l’information et de la communication.

La CEA estime enfin que les pays africains devront dépenser plus de 120 milliards de dollars en matériel de transport d’ici à 2030. De quoi répondre à la croissance de la demande de services de transport créée par le déploiement de la Zone de libre-échange continentale africaine.

Il est à noter que le Maroc accueillera en mars 2026, la 58e session de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique.

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