DÉVELOPPEMENT – Les travaux de la première réunion de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD) ont débuté le 16 décembre 2019 à l’Académie du Royaume du Maroc, sous la présidence de Chakib Benmoussa.
Conformément aux Hautes orientations royales contenues dans le Discours du Trône de 2019, les missions attribuées à la CSMD sont axées sur deux principaux objectifs. C’est ce qu’a souligné son président, Benmoussa qui s’exprimait à l’ouverture de la première réunion solennelle de cette commission.
Il s’agit de faire un diagnostic «précis et objectif» de la situation actuelle, en vue d’observer les dysfonctionnements à corriger pour déterminer les points de force, de manière à renforcer les acquis et de tracer les contours du nouveau modèle de développement qui « devrait permettre au Maroc d’accéder aux rangs des pays avancés », a-t-il expliqué.
A cette occasion, chacun des membres de ladite commission a présenté un bref aperçu sur son parcours académique et professionnel. Cette commission a été désignée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 19 novembre 2019.
Outre le Président, la Commission est composée de 35 membres ayant des parcours académiques et professionnels pluriels et une connaissance importante de la société marocaine et des questions politiques, économiques et sociales, culturelles et environnementales. La Commission mobilise des compétences marocaines travaillant tant au Maroc qu’à l’international, actives et engagées dans les secteurs public, privé ou de la société civile.
Conformément aux Hautes Orientations Royales, la Commission devra s’atteler dès à présent à examiner avec franchise, audace et objectivité l’état des lieux au vu des réalisations du Royaume, des réformes engagées, des attentes des citoyens, du contexte international actuel et de ses évolutions à venir. Elle devrait soumettre à la Haute Appréciation de Sa Majesté le Roi, d’ici l’été prochain, les grandes inflexions souhaitables et les initiatives concrètes à même d’adapter le modèle de développement.
Tout au long de ses travaux, la Commission œuvrera dans le cadre d’une approche participative et inclusive à favoriser l’implication la plus large ».