La Banque mondiale a approuvé une enveloppe de dons d’un montant de 40 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) en faveur du projet AICCRA, qui vise à accélérer l’impact de la recherche climatique en Afrique.
L’apport de ces fonds supplémentaires marque une étape importante pour la promotion de technologies agricoles climato-intelligentes et le renforcement indispensable de la résilience climatique et de la sécurité alimentaire, souligne l’institution financière internationale dans un communiqué.
Ces nouveaux financements faciliteront la validation et la diffusion de techniques et méthodes adaptées aux enjeux du changement climatique en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Mali, au Sénégal et en Zambie, qui recouvrent diverses zones agro-écologiques vulnérables aux effets des dérèglements du climat.
Ils permettront de fournir aux agriculteurs et aux éleveurs des outils pour anticiper les évènements climatiques et s’y préparer plus efficacement, tout en bénéficiant d’un meilleur accès à des services météorologiques directement associés à des mesures d’intervention concrètes, indique la même source, ajoutant que les populations locales seront ainsi mieux à même de protéger leurs moyens de subsistance ainsi que l’environnement.
“Nous sommes résolument attachés à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires pour que les agriculteurs et les autres acteurs concernés bénéficient de solutions innovantes face aux défis posés par le changement climatique”, a affirmé Chakib Jenane, directeur régional de la Banque mondiale pour le développement durable, cité dans le communiqué. “Il est essentiel d’investir dans une agriculture climato-intelligente pour améliorer durablement la sécurité alimentaire et le développement économique”, a-t-il relevé.
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Le projet AICCRA ambitionne de renforcer les capacités des pouvoirs publics, des organisations régionales, des agriculteurs et plus généralement de l’ensemble des parties prenantes et à améliorer l’accès et le recours à des services d’information climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes éprouvées en Afrique.
Les fonds additionnels approuvés par la Banque mondiale permettront de financer le développement à plus grande échelle d’activités clés, notamment la production et le partage de connaissances, le renforcement des partenariats pour la prestation de services et la validation d’innovations agricoles dans le cadre d’expériences pilotes.
Ce financement soutiendra aussi la création d’un pôle régional pour les engrais et la santé des sols en Afrique de l’Ouest, dans le but d’améliorer la fertilité agricole et la résilience climatique à long terme dans la sous-région.