Le Maroc affirme son engagement à intensifier la coopération énergétique avec les pays africains, a déclaré, lundi à Casablanca, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie et du Commerce, chargé du Commerce extérieur, Omar Hejira, lors de l’ouverture des rencontres africaines organisées par la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (FENELEC).
Lors de cette rencontre, Omar Hejira a insisté sur la volonté commune du Maroc et des nations africaines de collaborer dans les domaines de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables, secteurs jugés essentiels pour le développement durable du continent. Il a indiqué que, grâce à d’importants projets d’infrastructures, le Maroc a vu ses exportations dans le secteur électrique et électronique atteindre 18 milliards de dirhams en 2023, avec une progression moyenne de 34 %. Entre 2020 et 2023, le Royaume a exporté 1 milliard de dirhams de produits liés aux véhicules, aux carburants et aux conducteurs d’électricité, soit 26 % des exportations nationales dans cette catégorie.
Renforcer les synergies régionales
Le président de la FENELEC, Ali El Harti, a souligné la nécessité de renforcer la coopération entre les pays africains pour répondre aux besoins croissants en énergie propre et durable. Il a ajouté que l’objectif principal des rencontres est d’élaborer des recommandations concrètes pour faire face aux défis actuels et futurs, tout en explorant des pistes de financement et des solutions innovantes.
Faciliter l’accès au financement et développer les compétences
Le président de la Fédération des Entreprises du Sénégal dans l’Électricité (FESELEC), Mor Kassé, a mis en avant l’importance de faciliter l’accès au financement et de renforcer les capacités techniques locales pour concrétiser les ambitions africaines en matière d’énergies renouvelables. De même, le président de la Société de Transformation Électromécanique d’Afrique (SOTEEMA) au Burkina Faso, Sanou Salia, a appelé à une approche collaborative, insistant sur la coopération entre les entreprises publiques et privées pour surmonter les difficultés d’accès à l’énergie en Afrique subsaharienne.
Échanges sur les mécanismes de financement
Les participants aux rencontres ont également discuté des mécanismes de financement innovants destinés à soutenir les infrastructures énergétiques. Ces discussions s’inscrivent dans le cadre d’une volonté commune d’explorer de nouvelles opportunités d’investissement et de renforcer la coopération régionale dans le secteur de l’énergie.
Organisées les 17 et 18 février, ces rencontres réunissent les principaux acteurs du secteur énergétique africain afin d’examiner les défis et les opportunités liés à l’intégration des énergies renouvelables et au renforcement des infrastructures électriques sur le continent.
