Revolut au Maroc: Jouahri répond aux ambitions de la banque digitale

La néobanque britannique Revolut, déjà présente dans plusieurs pays, explore désormais la possibilité d’entrer sur le marché marocain. L’information a été confirmée mardi par le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, à l’issue de la troisième réunion trimestrielle du Conseil de BAM.

Selon lui, Revolut avait déjà été reçue en juin dernier par la Direction générale de la banque centrale. Le Conseil d’administration de la fintech prévoit de se déplacer à Rabat en octobre pour présenter plus en détail son projet.

Une arrivée sous conditions strictes

Le Wali a rappelé que l’octroi d’un agrément bancaire repose sur plusieurs critères tels que le projet industriel, la valeur ajoutée, l’expérience et le respect de l’équilibre global du marché. « Nous ne pouvons pas permettre à un nouvel acteur de déstabiliser le marché », a-t-il souligné.

Abdellatif Jouahri a précisé que, dans d’autres pays, Revolut n’avait pas obtenu de licence bancaire complète, mais seulement des autorisations limitées à certaines activités. Une approche similaire pourrait être adoptée au Maroc, afin de tenir compte des spécificités nationales.

Des échanges techniques en cours

Les discussions entre Revolut et Bank Al-Maghrib ont déjà porté sur plusieurs aspects parmi lesquels, le système financier marocain, la réglementation marocaine par rapport à l’agrément financier international et la lutte contre le blanchiment d’argent.

Pour Jouahri, l’examen d’un tel dossier ne se limite pas à la solidité technologique de l’opérateur. « Lorsqu’un opérateur sollicite un agrément, nous examinons son projet, sa technicité, et son apport pour l’économie nationale, tout en se penchant sur le profil des fondateurs », a-t-il insisté.

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