Après une licence en management des entreprises à l’université suivi d’un master en entreprenariat et un autre en communication, Sanaa Nasri a pris les commandes de la société fondée par sa mère qui lui a transmis la passion du métier.

Chez les Nasri, la fibre industrielle se transmet de mère en fille. Sanaa Nasri, aujourd’hui manager de la société Best Décor qui opère depuis vingt ans dans la création d’objets publicitaires ou encore la confection d’habillements de travail personnalisés pour les hôtelleries et les industriels. Pourtant, elle n’avait pas un parcours spécifique qui l’a forcément prédestiné à prendre les commandes de l’affaire familiale. Au début, Sanaa Nasri voulait tracer son chemin seule. À l’université, elle se voyait plus dans la gestion d’entreprise et une fois sa licence en management des entreprises en poche, elle maintient le cap. Débordante d’énergie, elle poursuit ses études supérieures en optant pour un master en entreprenariat. Et là, c’est le grand déclic. Elle se passionne pour la communication. «Aujourd’hui, la communication, c’est primordiale. On ne peut rien entreprendre si on n’a pas les capacités de communiquer de manière intelligente et efficace», dit-elle. Sanaa Nasri décide alors de suivre un nouveau master en communication qu’elle décroche avec brio. Au fil des ans, elle se rapproche de plus en plus de Best Décor, l’entreprise fondée par sa mère. La société emploie une cinquantaine de personnes entre ouvriers, cadres, infographistes, techniciens… Tout un monde qui a fini par attirer le jeune diplômée. «Les gens ont cette idée un peu vielle sur l’industrie. On la voit comme un milieu où le travail est dur. Ennuyeux. C’est totalement faux. Les procédés se cessent d’évoluer. Et les industriels se doivent d’innover comme nous d’ailleurs si on veut rester dans la course», confie Sanaa Nasri qui a fini par attraper le virus de l’industrie. Aujourd’hui, ses connaissances en management acquises durant ses années d’études conjuguées à son diplôme en communication font d’elle une dirigeante efficace. «Il ne suffit pas de maitriser les outils de gestion pour savoir diriger une entreprise encore moins une unité industrielle. On se doit surtout de savoir comment peut-on gérer les hommes et les femmes qui font marcher l’usine», précise-t-elle. Pour elle, le fait d’être une femme aux commandes n’est pas un obstacle en soi au Maroc, mais constitue au contraire un atout. «Au Maroc, sous la forte impulsion de SM le Roi Mohammed VI, la femme est plus que jamais encouragée à prendre des initiatives et d’aller de l’avant», poursuit Sanaa Nasri avant de conclure : «Il suffit qu’on croit en nous».

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