Le Maroc fait face à sa pire sécheresse depuis trois décennies et pour contrer cette situation, le gouvernement a doublé le budget alloué à la gestion de l’eau dans le projet de loi de finances 2023.
Le budget a été augmenté de 5 milliards de Dirham (459 millions de dollars) pour atteindre 10,6 MMDH (973,1 M USD). Le gouvernement a alloué 4 MMDH (367,2 M USD) pour poursuivre la construction de grands et moyens barrages et la liquidation des propriétés connexes.
Cela s’ajoute à l’allocation de l’État de 1,5 MMDH (137,7 M USD) pour les projets de dessalement et de 1,4 MMDH (128,5M USD) pour les initiatives visant à fournir de l’eau potable aux centres villageois.
L’initiative vise à faire passer la capacité des barrages marocains de 18 milliards de mètres cubes à 27 milliards de mètres cubes. Les plans du gouvernement comprennent également le développement d’installations de dessalement, ainsi que de bassins et de barrages. Plus tôt ce mois-ci, le Maroc a accordé un financement de 22 MDH (2 M USD) pour les études initiales du projet de dessalement à Tanger.
En janvier, le ministère marocain de l’Equipement, des Transports, de la Logistique et de l’Eau a alloué 2,42 MMDH (260 M USD) au plan d’urgence 2021-2022 pour sécuriser l’approvisionnement en eau potable à travers le pays. Cependant, de telles allocations ne peuvent apporter que des remèdes minimes à court terme. « Nous devons garder à l’esprit que la politique de l’eau n’est pas seulement une politique sectorielle ; elle se situe plutôt à l’intersection d’un grand nombre de secteurs », a souligné le Roi Mohammed VI dans son discours d’ouverture de l’année législative.