Si lors des premières évocations, elle a fait couler beaucoup d’encre, la taxe carbone pourrait être aujourd’hui, un levier pour une meilleure promotion du “Made in Morocco”, c’est là l’avis du patronat marocain.
Le patronat à approuver ce vendredi, au travers de son président, Chakib Alj, l’instauration de la taxe carbone, qui pourrait être une opportunité pour renforcer la compétitivité du “Made in Morocco”, lors d’une rencontre sur “Le rôle du secteur privé dans une transition bas carbone résiliente au changement climatique”, à Rabat ce 08 juillet 2021.
« Au-delà des contraintes que cette taxe engendrerait pour l’industrie et pour l’export, cela pourrait être aussi une opportunité pour renforcer la compétitivité du “Made in Morocco” », a relevé Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Pour le président de la CGEM, la taxe carbone constitue une opportunité non seulement pour renforcer la compétitivité du “Made in Morocco”, mais également de faire du royaume une destination de production industrielle neutre en carbone.
Il est également convaincu que cette taxe pourrait contribuer à l’accélération de l’émergence d’une industrie nationale verte et décarbonée. « Le Maroc est engagé pour continuer à montrer la voie de l’ambition climatique dans le cadre de l’Accord de Paris, tout en contribuant pleinement à hauteur de ses capacités socio-économiques, actuelles et projetées », a-t-il indiqué, précisant que cette dynamique s’aligne parfaitement avec les orientations stratégiques à moyen terme du Nouveau modèle de développement du pays, qui ambitionne d’atteindre, d’ici 2030, une part de 40% des énergies renouvelables dans la consommation totale et de faire de l’énergie un levier d’attractivité et de développement.
Initiée par la CGEM et la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, en partenariat avec l’ambassade du Royaume-Uni, cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une série de webinaires visant à accompagner les acteurs non étatiques marocains, en particulier le secteur privé, dans la transition vers une économie bas carbone et résiliente au changement climatique.