Depuis l’Initiative Royale pour le Développement de l’Oriental lancée en mars 2003, la région connaît une montée en puissance sur l’échiquier touristique national. Infrastructures renforcées, mise en valeur des paysages et patrimoine culturel… les efforts conjugués des acteurs publics portent leurs fruits.
La région compte désormais plus de 14.000 lits touristiques et 90 agences de voyages. En 2024, les aéroports d’Oujda-Angad et Nador ont dépassé les deux millions de passagers. Pour la période 2025-2030, une stratégie régionale dotée de 424 millions de dirhams prévoit 58 projets articulés autour de quatre axes : valorisation des produits du territoire, renforcement du transport aérien, promotion touristique, animation et formation.
De nouvelles expériences pour un tourisme diversifié
Parmi les projets phares, le train touristique “Oriental Express” vise à faire découvrir les paysages du désert, notamment autour de Figuig. À Oujda, le projet « Oujda City Center » étendu sur 36 hectares viendra compléter l’offre avec logements, hôtels, commerces et équipements publics.
La mise en valeur du village touristique de Tafoughalt, le développement des plages et le projet Nador West Med contribuent aussi à étoffer l’offre régionale.
Le virage du digital et de la formation
Le projet « Zone 01 Oujda » permettra de former 4.000 jeunes aux métiers du numérique, avec pour ambition de digitaliser les services touristiques. En parallèle, l’artisanat est mobilisé comme levier d’attractivité, dans une approche qui lie économie culturelle et tourisme.
Saïdia en tête de file
Avec ses 14 km de plages, ses parcours de golf et ses équipements haut de gamme, Saïdia s’impose comme moteur du tourisme estival dans l’Oriental. La station balnéaire concentre à elle seule plus de 52 % de la capacité d’hébergement de la région. En 2025, elle pourrait franchir le cap du million de nuitées.
Nador, Marchica, Ras El Ma, Beni Snassen… les atouts se multiplient
La lagune de Marchica à Nador, les eaux paisibles de Ras El Ma, les forêts et grottes des monts Beni Snassen, ou encore les villes de Figuig et Debdou, contribuent à l’émergence d’un écotourisme et d’un tourisme patrimonial en pleine croissance.