Le think-tank ID3 a publié un Policy Paper intitulé « Post-pandémie, stress hydrique et transition écologique : quelle transition agricole pour le Maroc ? », sous la direction d’Estelle Forget, Experte internationale en développement durable, et avec la collaboration de Jean-Marie Samson, Ingénieur agronome, ce 03 octobre 2022.

Le think-tank ID3 a rendu public un Policy Paper sur la transition agricole au Maroc. Avec le thème « Post-pandémie, stress hydrique et transition écologique : quelle transition agricole pour le Maroc ? », cette étude s’attache à analyser les enjeux du secteur de l’agriculture au Maroc et soulève 3 grandes problématiques majeures : la dégradation de l’environnement, la fragilité économique ainsi que la sécurité/souveraineté alimentaire.

Selon les experts du think-tank, la la crise du Covid-19, la hausse du coût de l’énergie accentuée par la résurgence des conflits, les canicules et sécheresses à répétition ont été un révélateur des fragilités du secteur agricole au Maroc. Ainsi, face à ces crises multiformes, ils appellent donc à préserver l’environnement, favoriser une chaîne d’approvisionnement logistique résiliente et pérenniser les exploitations et les systèmes de productions.

Pour anticiper l’avenir et garantir une souveraineté alimentaire, l’étude préconise une nouvelle approche qui repose sur les piliers suivants : favoriser l’innovation et l’intelligence collective, stopper le gaspillage alimentaire en sensibilisant les consommateurs, renforcer les partenariats régionaux et s’inspirer des bonnes pratiques internationales.

En somme, le rapport propose 5 lignes de force afin d’organiser la montée en puissance du secteur. Il s’agit de mobiliser les parties prenantes pour structurer la filière agricole, expérimenter en renforçant les partenariats d’innovation avec les universités et centres de recherche, analyser en consolidant les bonnes pratiques internationales et les innovations techniques, réduire le gaspillage alimentaire et neutraliser l’impact des cultures sur l’environnement en se réinterrogeant sur les choix des cultures.

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