A partir du jeudi 25 juin aura lieu la reprise progressive des activités du transport en commun de voyageurs par autocars et du transport touristique, en respectant les spécificités des zones (zones d’allégement des restrictions 1 et 2). C’est ce qu’a annoncé lundi le ministère de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau.
Afin de préserver la sécurité des voyageurs, des professionnels et des employés, le ministère a procédé à la mise en place d’un cahier des charges relatif à la gestion des dangers de la propagation de l’épidémie de la Covid-19 pour les entreprises du transport et leurs employés, ainsi qu’un cahier des charges relatif aux gares routières, indique le ministère dans un communiqué.
Ce cahier des charges, téléchargeable sur le site du ministère (equipement.gov.ma), comporte une série de mesures et de dispositifs préventifs à respecter strictement par les transporteurs, les responsables des gares, les employés ainsi que les voyageurs, afin d’offrir des services sûrs garantissant la sécurité et la santé de tous et de limiter la propagation de la contagion du virus. Le cahier, paraphé et signé, constitue, pour les transporteurs touristiques et les acteurs du transport en commun de voyageurs par autocars, une autorisation exceptionnelle pour la reprise de l’activité du transport en commun de voyageurs dans les zones susmentionnées, ajoute le communiqué. Il doit donc être disponible «à bord du véhicule pour le contrôle». Le ministère exige, pour ce qui est des lignes de transport reliant deux points dans la zone 1, et les lignes de transport en provenance de la zone 1 à destination de la zone 2, de garder les horaires initiaux de chaque point dudit trajet dans la fiche d’autorisation ou dans la fiche du trajet de la ligne. Dans le cas où le trajet de l’autorisation passe par des points de transits répartis dans la zone 2, l’embarquement à partir de ces points n’est pas possible sauf pour les personnes disposants d’une autorisation professionnelle (ordre de mission), ou d’une autorisation exceptionnelle, délivrée par les autorités locales pour des raisons impérieuses de déplacement en dehors du territoire de la préfecture ou la province dont relève ces points.
S’agissant des lignes de transport en provenance de la zone 2, outre la nécessité pour les professionnels de garder les horaires initiaux de chaque point dudit trajet dans la fiche d’autorisation ou dans la fiche du trajet, les passagers doivent disposer d’une autorisation professionnelle (ordre de mission), ou d’une autorisation exceptionnelle, délivrée par les autorités locales pour des raisons impérieuses pour se déplacer en dehors du territoire de la préfecture ou la province, lors du départ ou de l’embarquement des voyageurs à partir des points relevant de cette zone.
Le ministère exige également de respecter le taux de 50% maximum de la capacité du véhicule, de disposer obligatoirement à bord des autocars et pour chaque voyage, d’une liste contenant les informations des passagers, en particulier le numéro de la carte d’identité nationale ainsi que le nom, le prénom et le numéro de téléphone. Sachant que cette liste doit être établie en trois copies par les guichetiers des gares routières (bureau de vente de tickets) lors de l’opération de vente des tickets de voyage (la première copie sera présentée au responsable de la gare routière, la deuxième au conducteur de l’autocar, quant à la troisième elle sera gardée par le guichet).
Concernant les autocars autorisés à transporter des passagers au cours du trajet, ils doivent compléter cette liste à chaque point d’embarquement, tout en respectant la capacité maximale de 50%, souligne le communiqué, ajoutant que l’entreprise du transport doit conserver toutes les listes et les archiver pour une durée d’un mois minimum après la date de chaque voyage.
Pour ce qui est du transport touristique, le ministère prévoit les mêmes exigences en termes de paraphe, de signature et d’archivage du cahier des charges relatif aux entreprises du transport routier en commun de personnes, ainsi que sa disponibilité à bord du véhicule pour le contrôle. Les professionnels doivent ainsi respecter le taux de 50% maximum de la capacité du véhicule, et ajouter le numéro de la carte d’identité nationale et le numéro de téléphone des voyageurs aux informations contenues dans le manifeste du transport de touristes et le présenter au point de contrôle, détaille le communiqué. Le ministère souligne aussi l’importance des procédures et des mesures comprises dans les cahiers des charges pour limiter la propagation de l’épidémie de la Covid-19 et ses répercussions négatives en appelant l’ensemble des intervenants dans le secteur, notamment les professionnels du transport en commun de voyageurs par autocars et du transport touristique, à la nécessité de s’y conformer strictement.
Les services du ministère aux niveaux central et territorial restent à la disposition des citoyens, des professionnels et des employés de ce secteur vital pour la bonne application du contenu des cahiers des charges et mettent à leur disposition les services du centre d’appel 4646 pour répondre à leurs questions ou pour déposer leurs plaintes concernant les violations observées.