Le groupe américain Uber met un pied sur le marché japonais des taxis. Il vient de signer un accord avec Fuji Taxi, une société fondée en 1957 et basée à Nagoya (centre), troisième plus grande ville du Japon. Les habitants et touristes peuvent dès maintenant utiliser l’application Uber pour une flotte de quelque 300 véhicules.

Un responsable du géant américain, Tom White, a salué dans un communiqué cet accord dans un «important» marché des taxis, qui pèse quelque 13 milliards d’euros, en espérant «étendre ce type de services à d’autres villes». Il s’est dit ravi d’introduire au Japon, où très peu de courses sont réservées via des applications car il est très facile de héler un taxi, «une technologie permettant d’avoir une estimation du coût, de payer électroniquement et de partager les données GPS des utilisateurs et conducteurs».

Avant cet accord, la présence d’Uber dans l’archipel était limitée à son offre de livraison de repas Uber EATS et au service haut de gamme de réservation de voitures Uber BLACK. Uber a changé de cap au Japon sous l’impulsion de son nouveau PDG, Dara Khosrowshahi. Depuis son arrivée il y a un an, il s’attache à redorer l’image d’un groupe à la réputation ternie par divers scandales hérités de son prédécesseur, le fondateur d’Uber, Travis Kalanick.

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