Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a révélé ce lundi que 1,88 milliard de dirhams seront investis dans le cadre du programme national de valorisation des déchets ménagers pour la période fin 2024 et début 2025.
Ces projets concerneront plusieurs villes, notamment Kénitra, Agadir, Tanger, Sefrou, Ouarzazate, Al Hoceima, Ouezzane, Moulay Abdellah, Béni Mellal, ainsi que le groupement de communes de Ouardigha et de Laâyoune.
En réponse à une question orale à la Chambre des représentants, le ministre a précisé que le taux d’avancement des travaux de réhabilitation et de fermeture de la décharge de Médiouna a atteint 40 %. Ce chantier mobilise un budget de 233 millions de dirhams.
Pour le projet du centre d’enfouissement et de valorisation des déchets des préfectures de Casablanca, Nouaceur et Médiouna, les résultats de l’appel d’offres seront annoncés prochainement. Ce projet bénéficie d’un soutien financier global de 2,03 milliards de dirhams, auquel s’ajoute la contribution de la région Casablanca-Settat à hauteur de 272 millions de dirhams.
Une stratégie nationale ambitieuse
Le programme national de valorisation des déchets ménagers 2023-2034 vise à renforcer les infrastructures existantes tout en développant de nouvelles capacités. Ce plan inclut la construction de 50 centres provinciaux d’enfouissement et de valorisation, la réalisation de projets de réhabilitation et de fermeture de 233 anciennes décharges, ainsi que l’acquisition d’équipements pour moderniser les services d’assainissement.
En outre, le programme ambitionne d’atteindre un taux de collecte et de nettoiement professionnel des déchets ménagers de 100 % et prévoit une assistance technique pour renforcer les capacités des collectivités territoriales.
Le montant global des investissements prévus s’élève à 21,14 milliards de dirhams. Parmi ces fonds, 9,7 milliards seront consacrés aux centres d’enfouissement et de valorisation des déchets ménagers, 695 millions à la réhabilitation des anciennes décharges, 1,2 milliard DH pour l’acquisition d’équipements pour améliorer la gestion des services d’assainissement et 9,5 milliards à l’amélioration des systèmes de collecte et de nettoiement. Une enveloppe de 60 millions de dirhams est également dédiée à l’assistance technique.
Le ministère de l’Intérieur contribue à hauteur de 450 millions de dirhams par an, tandis que le budget général de l’État apporte 400 millions de dirhams annuellement.