Une session de haut niveau a suivi la phase inaugurale des allocutions. Les différents intervenant à cette session, ont souligné le potentiel que représente l’hydrogène vert dans la transition énergétique, ainsi que le rôle majeur que peut jouer le Maroc, au vu de son potentiel.
A la suite de la séance d’ouverture, s’est tenue une session de haut niveau qui a vu la participation de Leila Benali, ministre de la Transition Energétique et du Développement Durable. Après un mot de compassion à l’égard des victimes du séisme, la ministre a salué la présence des participants. Pour elle, cela démontre leur engagement dans la dynamique d’accélérer la transition énergétique. Un objectif qui demande, à l’en croire, de « suivre une approche pragmatique ». Laquelle approche demande de tenir compte du potentiel exceptionnel en matière d’énergie propre, notamment l’hydrogène vert et ses dérivés.
Toujours selon elle, le volontarisme politique dont fait montre le Maroc, les dynamiques partenariales en cours, tout comme les infrastructures dont il dispose, sont autant de facteurs qui expliquent le leadership du pays dans le domaine de l’hydrogène vert. Aussi, a-t-elle convié les parties prenantes à saisir le cadre de cette rencontre pour définir un cadre de coopération et de collaboration efficace pour la transformation du potentiel qu’offre l’hydrogène vert en un levier réel de développement. Tant pour le Maroc, que pour la transition énergétique sur l’ensemble du globe.
“Le Maroc, un partenaire naturel de l’Europe” Patricia Llombart, Représentante de l’UE
Par ailleurs, Leila Benali a souligné l’importance d’inscrire l’événement dans la dynamique de la solidarité nationale qui a cours. Pour ce faire, elle a insisté sur le dîner de solidarité Power-to-human, dont l’objectif est d’apporter une contribution singulière aux efforts de construction de plus de 50 milles logements et la centaine d’école détruit par le séisme.
Outre les propos de Leila Benali, il faut retenir également les propos de son excellence Patricia Llombart, cheffe de délégation de l’Union Européenne au Maroc. Pour la représentante des 27, au-delà du fait que « le Maroc est un partenaire naturel de l’Union Européenne », son potentiel doublé de son engagement dans la transition énergétique en on fait le premier pays avec le Maroc a signé un partenariat vert. Elle a aussi signifié la décision prise par le Vieux continent d’investir 300 M€ dans le développement de l’hydrogène vert et de ses dérivés. Pour clore, elle a lancé un appel aux diverses parties prenantes a saisir les opportunités que revêt le partenariat entre l’Europe et le Maroc.
Lire aussi : A Marrakech, la conférence mondiale sur l’hydrogène vert confirme la résilience du Maroc
Il faut noter l’intervention à distance de Gerd Müller, le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel, et celle en présentiel de Nany Ould Chrouga, ministre mauritanien du Pétrole, des Mines et de l’Energie.
Gethème Yao