Un peu partout à travers notre pays, des Zones industrielles (ZI), des Plateformes industrielles intégrées (P2I) et des Zones d’activités économiques (ZAE) sont implantées. Si cette tendance a commencé à se dessiner véritablement au début des années 2000, aujourd’hui on en compte des centaines. Mieux encore, les aménageurs-développeurs de ces bras armés de la souveraineté industrielle se sont multipliés. Ils ont pour noms, MedZ, filiale de la CDG, Al Omrane, Tanger Med Zones, Agence pour le Développement du Nord (APDN), Agence de l’Oriental, Agence pour le développement des Provinces du Sud, côté public, mais aussi des privés, tels que Yasmine immobilier avec ses parcs Tawfik Jadida… Réalisés de plus en plus dans le cadre de partenariats avec des privés, ce sont des espaces qui facilitent l’industrialisation du pays et par ricochet la valorisation des ressources.

Espaces PLUG & PLAY, ils permettent de promptes mises en place d’usines avec un maximum de facilités. L’incitation peut aller jusqu’à proposer des Smart Cities avec toutes les commodités. Le ministère de l’Industrie et du Commerce annonce d’ores et déjà quelques 22 ZI d’ici 2028, dont 10 nouvelles Zones sur plus de 1 000 ha pour les IED et l’export, et 12 nouvelles ZI, dont 11 achevées. Comme cela été fait jusqu’à présent, les métiers mondiaux du Maroc sont ciblés, dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, du textile et cuir, de l’agroalimentaire comprenant des centres techniques, des centres d’excellence dans l’emballage …

Quelque 20 accords et protocoles d’investissement ont été signés dans la branche automobile pour 4, 4 milliards de dh et devant générer 14 635 emplois. Le développement de l’intégration locale, de la voiture électrique, ou encore de l’approvisionnement en énergie verte et neutre en carbone constitue les objectifs principaux.

Autre rapprochement et non des moindres que catalysent les ZI, P2I et ZAE, celui dans le secteur aéronautique avec Boeing, notamment dans l’approvisionnement et la découpe des métaux, une 3ème unité industrielle, du MRO (Maintenance, Repair & Operations), le lancement d’un Centre de Maintenance d’avions…

Avec des taux de commercialisation satisfaisants, en parallèle aux taux de valorisation qui ne cessent de s’améliorer, les ZI, P2I et autres ZAE commencent à faire des émules. L’exemple du Maroc fait tache d’huile. Juste que l’attention doit être redoublée dans la restauration des zones les plus anciennes et le foncier.

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