L’annonce a été faite par Nizar Baraka, ministre de l’équipement et de l’eau. Cette nouvelle structure a pour objectif d’accéder à l’autonomie stratégique et à la maîtrise complète des compétences techniques du Royaume sur les secteurs de l’eau, du BTP, des infrastructures routières, des ports et de la météorologie.
Lors de la présentation du Plan d’actions Prioritaires (PAP) visant le renforcement technologique du ministère, M. Baraka a passé en revue la longue expérience de son département dans la mise en œuvre de projets d’infrastructures routières, portuaires et hydrauliques et dans le secteur de la météorologie, en vue de faire face à la mutation rapide et profonde au niveau technologique, au besoin d’adaptation aux changements climatiques, à l’émergence de nouveaux domaines techniques prioritaires, ainsi qu’à l’accroissement des exigences de coût, de délais et de qualité des projets à mettre en œuvre.
Parmi les principales mesures du PAP figure le renforcement des formations de haut niveau au sein de l’École Hassania des Travaux publics (EHTP) afin d’attirer les meilleurs étudiants et les futurs ingénieurs, a souligné M. Baraka dans un communiqué diffusé lors de la présentation du PAP visant le renforcement technologique du ministère. Il a également appelé à l’activation des formations en alternance (école-milieu professionnel) à l’Institut Spécialisé des Travaux Publics et au développement de nouvelles spécialisations en phase avec les nouveaux besoins du pays. « Il est indispensable d’évaluer les performances des collaborateurs du ministère sous l’angle de l’expertise et de mettre en place des compléments de formation et un coaching », indique le ministre, tout en mettant en avant l’appui sur des experts pour apporter le soutien et l’assistance technique aux responsables du ministère et d’améliorer leurs performances.
M. Baraka a dans ce sens annoncé la création des comités scientifiques permettant de valoriser la vitalité de la recherche appliquée du ministère dans les forums spécialisés internationaux et les publications scientifiques, ainsi que l’organisation d’une filière technique au sein du ministère afin d’établir des normes d’accès aux différents niveaux en créant un système incitatif lié à l’expertise en parallèle de la voie administrative. « Le PAP doit nous permettre d’améliorer l’expertise nationale au service du développement social et économique du pays et des grands chantiers d’infrastructures lancés par le Souverain », a conclu le ministre.