Selon les résultats d’une étude publiés lundi, près de la moitié des salariés en France affirment être en «détresse psychologique» à cause du confinement actuel. Quarante quatre pour cent se sentent en situation de «détresse psychologique», souligne l’étude Opinionway réalisée pour le cabinet de conseil Empreinte humaine, société de conseil en qualité de vie au travail et en prévention des risques psychosociaux.

«Parmi eux, 18 % sont en détresse élevée et 27 % en détresse modérée, antichambre d’un état plus grave», selon cette étude réalisée auprès d’un échantillon de 2.000 personnes représentatives des salariés français, entre le 31 mars et le 8 avril, soit pendant la deuxième et la troisième semaine du confinement.

Les femmes présentent davantage de risques que les hommes : 22 % d’entre elles sont en détresse élevée, contre 14 % des hommes. Et 37 % des femmes couveraient une dépression, contre 30 % des hommes. Les managers sont également exposés, puisque 20 % d’entre eux témoignent d’une détresse psychologique élevée.

La même étude révèle qu’un quart des salariés présenterait un risque de dépression nécessitant un accompagnement. Par ailleurs, 1 employé sur 4 reconnait que sa motivation au travail s’est dégradée, selon cette étude dévoilée en avant première par RMC.

Selon Christophe Nguyen, psychologue du travail et président d’Empreinte humaine, les entreprises doivent accompagner leurs salariés et déployer des actions de fond en faveur de la prévention des risques psychosociaux.

Il a également affirmé que « la sortie de la crise doit se préparer dès à présent », car « le traumatisme potentiel lié au confinement ne va pas s’évaporer le 11 mai, du jour au lendemain ».

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