La BMCI, filiale du groupe BNP Paribas, a organisé mardi dernier à Casablanca la deuxième édition du Sustainable Finance Forum, réaffirmant son rôle de leader dans la finance durable et son engagement en faveur d’une économie verte et inclusive.
L’événement a rassemblé un large éventail d’acteurs du monde économique et financier, dont le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, ainsi que le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj. Plusieurs représentants du groupe BNP Paribas et d’éminentes personnalités du secteur ont également pris part aux discussions, qui ont porté sur les solutions innovantes pour accélérer la transition vers un développement durable.
Des solutions financières adaptées à la transition écologique
Dans son discours, Hicham Seffa, Président du Directoire de la BMCI Groupe BNP Paribas, a souligné la responsabilité du secteur bancaire dans la transition vers une économie durable. « En tant qu’acteur financier de premier plan, la BMCI est profondément engagée à jouer un rôle de catalyseur pour cette transformation. Nous continuerons à développer des solutions financières adaptées pour soutenir les entreprises dans leur transition durable », a-t-il déclaré.
La banque ambitionne ainsi de renforcer son accompagnement des entreprises marocaines dans leur adaptation aux enjeux environnementaux, en proposant des mécanismes de financement favorisant la transition énergétique et la résilience face aux défis climatiques.
Ce forum a été l’occasion d’aborder plusieurs enjeux majeurs liés au développement durable au Maroc, notamment la décarbonation, la gestion durable de l’eau et l’entrepreneuriat féminin. La transition énergétique est apparue comme un défi de taille pour les entreprises marocaines, confrontées à des exigences croissantes en matière de compétitivité sur les marchés internationaux. La question de la taxe carbone aux frontières de l’Union européenne a été largement débattue, les intervenants soulignant l’importance pour les exportateurs marocains d’adapter leur production aux nouvelles normes environnementales.
La gestion de l’eau a également occupé une place centrale dans les discussions. Face à un stress hydrique de plus en plus préoccupant, accentué par le changement climatique, les experts ont insisté sur l’urgence de réinventer la gestion des ressources hydriques.
Enfin, l’entrepreneuriat féminin a fait l’objet d’un panel dédié, sous le label « Women in Business ». Les discussions ont souligné l’importance de soutenir et d’accompagner les femmes entrepreneures, reconnues comme un levier essentiel de la durabilité économique et sociale.