Le gazoduc Nigeria-Maroc continue sa progression. Le pipeline prévu pour connecter plus de 400 millions d’habitants à 5 600 milliards de mètres cubes de gaz, a vu l’arrivée d’un nouvel intrant, qui est le fournisseur de solutions sous-marines néerlandais, N-Sea.
N-Sea indique avoir étendu sa zone d’opérations en Afrique de l’Ouest en commençant par des opérations d’enquête pour soutenir le développement du prestigieux projet de gazoduc Nigeria-Maroc. Le groupe explique avoir travaillé en étroite collaboration avec l’armateur du navire, Rederij Groe, et converti le navire de support sismique 7-Waves en navire d’étude avec ce que l’entreprise considère comme un équipement de pointe pour réaliser ce projet.
Le gazoduc Nigeria-Maroc est un projet extrêmement ambitieux dans l’optique d’aider le continent à devenir autosuffisant en termes de besoins énergétiques. Conçu pour bénéficier à plus de 400 millions de personnes en Afrique de l’Ouest, le gazoduc devrait relier 11 pays de la région. Le projet verra le Maroc accueillir 1 672 kilomètres de gazoduc, soit une longueur totale de 5 600 kilomètres. Bénéficiant du soutien indéfectible de nombreux pays, le pipeline progresse grâce à la signature d’accords garantissant la mise en œuvre du projet.
En juin, l’Office marocain des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la Nigerian Petroleum Company Limited (NNPC) ont signé plusieurs protocoles d’accord avec différents opérateurs pétroliers en République de Guinée, au Libéria, au Bénin et en Côte d’Ivoire. Plusieurs autres pays ont signé des accords similaires avec le Maroc et le Nigeria l’année dernière, notamment la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, la Sierra Leone et le Ghana, reflétant leur engagement commun dans la réalisation du projet énergétique stratégique.