La Confédération Marocaine des Armateurs Industriels de la Pêche Pélagique (COMAIP) et la Conférence Ministérielle sur la Coopération Halieutique entre les États Africains Riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT) ont signé, mercredi, un Mémorandum d’Entente en marge du Salon Halieutis 2025 à Agadir. Cet accord vise à encadrer et renforcer la coopération en matière de gestion des ressources maritimes en Afrique.
L’accord a été paraphé par Mohammed Lamine Hormatallah, président de la COMAIP, et Sidi Tiémoko Touré, ministre des Ressources Animales et Halieutiques de Côte d’Ivoire, également président en exercice de la COMHAFAT. Il s’inscrit dans la dynamique impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur d’une Afrique Atlantique mieux intégrée et économiquement forte. Cette initiative vise à établir un cadre de coopération structuré, favorisant l’échange d’expertises, la régulation du secteur halieutique et une gestion plus efficace des ressources marines à l’échelle continentale.
Ce partenariat repose sur plusieurs axes, notamment le renforcement des réglementations pour préserver les stocks halieutiques, le partage d’expertise entre professionnels et la mise en place de mécanismes de traçabilité des produits de la mer afin de mieux structurer le marché. L’objectif est d’instaurer des pratiques de pêche durables et d’optimiser la valorisation des produits destinés à l’exportation.
Le stand de la COMAIP a reçu, plus tôt dans la journée, la visite du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui a échangé avec les armateurs et industriels membres de la confédération.
« Pelagic University » : un espace de débat pour les professionnels du secteur
En parallèle, la COMAIP a lancé la « Pelagic University », une série de conférences réunissant des experts, des industriels et des institutions pour discuter des transformations en cours dans le secteur pélagique. Cet espace de réflexion, organisé au sein du Salon Halieutis, met en avant des thématiques comme l’impact du changement climatique sur les ressources halieutiques, l’évolution des techniques de pêche ou encore la commercialisation des produits de la mer.
Un secteur en pleine évolution
À travers cette convention, la COMAIP et la COMHAFAT souhaitent structurer un cadre de coopération qui s’appuie sur des réglementations adaptées et une meilleure coordination entre les opérateurs africains. La question de la gestion des ressources marines reste centrale pour plusieurs pays du continent, qui cherchent à concilier développement économique et préservation des écosystèmes marins.
Ce partenariat s’inscrit dans la continuité des efforts engagés ces dernières années pour moderniser le secteur halieutique et garantir une exploitation plus équilibrée des ressources.
