Le cycle de resserrement de la politique monétaire a entraîné une hausse des pertes et des tensions dans le secteur immobilier, a souligné jeudi la directrice de la communication au Fonds monétaire international (FMI), Julie Kozack.
« Les effets du resserrement des conditions financières sur les prix de l’immobilier commercial au cours des deux dernières années ont été aggravés par des tendances générées par la pandémie, comme le télétravail et le e-commerce », a relevé la responsable du FMI lors d’une conférence de presse à Washington.
S’agissant des Etats-Unis, « les conditions de prêt plus strictes imposées par les banques américaines ont restreint la disponibilité des financements », a ajouté Mme Kozack, qui a noté que « les perspectives du secteur demeurent complexes ».
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« Notre conseil est que les régulateurs financiers continuent de rester vigilants », a-t-elle dit, soulignant que le FMI suit « très attentivement » la situation de ce secteur et fournira une analyse plus complète dans la prochaine édition de son rapport sur la stabilité financière mondiale.
L’impact du resserrement de la politique monétaire sur le marché de l’immobilier demeure un sujet de préoccupation pour les banques centrales et les régulateurs financiers dans le monde.
Face à la persistance de l’inflation, les banques centrales ont procédé à des hausses importantes des taux directeurs dans une tentative de refroidir l’économie et de faire baisser les prix. Les hausses des taux ont entraîné des augmentations des taux hypothécaires, ce qui laisse craindre un possible effondrement du marché immobilier.