Malgré une série impressionnante de 16 victoires consécutives, un record historique pour les Lions de l’Atlas, le Maroc a connu un recul inattendu dans le classement FIFA, publié ce vendredi. Les hommes de Walid Regragui, pourtant invaincus depuis des mois, passent ainsi de la 11ᵉ à la 12ᵉ position, un résultat qui surprend et interpelle les supporters marocains.
Un paradoxe déroutant
Le Maroc continue d’affirmer sa présence parmi les grandes nations du football. Pourtant, les performances récentes laissaient espérer une progression.
Les Lions ont remporté leurs deux derniers matchs : une victoire amicale contre Bahreïn et un succès face au Congo lors des éliminatoires de la Coupe du Monde.
Malgré ces résultats, le classement mondial ne reflète pas cette régularité exemplaire. Ce recul d’une place illustre le caractère parfois imprévisible du système FIFA, qui prend en compte le niveau des adversaires, l’importance des matchs et leur pondération.
Une concurrence féroce au sommet
L’Espagne conserve la première place mondiale avec 1875,37 points, suivie par l’Argentine, championne du monde, et la France. L’Angleterre et le Portugal complètent le top 5, tandis que l’Allemagne fait un retour remarqué dans le top 10, reléguant la Croatie à la 11ᵉ place.
Ces fluctuations rappellent que même des séquences victorieuses exceptionnelles, comme celles du Maroc, ne garantissent pas automatiquement une progression dans le classement.
Leader africain et arabe, malgré tout
Le Maroc reste néanmoins le numéro un africain et arabe, confortant son statut avant la Coupe d’Afrique des Nations – Maroc 2025.
Les Lions de l’Atlas, portés par une génération dorée et la stratégie de Walid Regragui, demeurent la fierté du continent et un modèle de régularité et d’ambition.
Fierté et frustration : le paradoxe marocain
Pour les supporters, la situation est ambiguë : fierté d’un parcours historique et frustration face à un classement qui ne reflète pas toujours la réalité du terrain.
Le recul d’une place peut être vu comme un sursaut statistique, mais il rappelle une vérité du football moderne : rien n’est jamais acquis, même au sommet.
Rachid Mahmoudi
