Le climat général des affaires dans l’industrie, au quatrième trimestre 2023, aurait été « normal » selon 73% des entreprises et « défavorable » d’après 20% d’entre elles, indique Bank Al-Maghrib (BAM).
Ces proportions sont respectivement de 85% et de 15% dans l' »agroalimentaire », de 85% et de 12% dans le « textile et cuir », de 59% et 31% dans la « chimie et parachimie », tandis que dans la « mécanique et métallurgie » et dans l' »électrique et électronique », les industriels déclarent un climat des affaires « normal », fait savoir BAM qui vient de publier les résultats trimestriels de son enquête de conjoncture.
En ce qui concerne les conditions d’approvisionnement au T4- 2023, elles auraient été « normales » pour 74% des industriels et « difficiles » selon 26% d’entre eux. Cette dernière proportion atteint 33% dans la « chimie et parachimie », 28% dans la « mécanique et métallurgie » et 26% dans l' »agro-alimentaire ».
Dans le « textile et cuir » et dans l' »électrique et électronique », les entreprises qualifie cet approvisionnement de « normal ». S’agissant des effectifs employés, ils auraient stagné selon 71% des patrons et baissé selon 19% d’entre eux. Ces parts se situent respectivement à 56% et 37% dans la « chimie et parachimie » et à 51% et 47% dans le « textile et cuir ».
En revanche, 74% des industriels de l’ »électrique et électronique » indiquent une stagnation des effectifs et 26% une hausse. Dans l’ »agro-alimentaire » et dans la « mécanique et métallurgie », les entreprises déclarent une stagnation des effectifs employés. Pour les trois prochains mois, 71% des industriels prévoient une stagnation des effectifs, 17% une hausse et 13% une baisse.
Au quatrième trimestre 2023, les coûts unitaires de production auraient stagné selon 54% des industriels et augmenté selon 42%. Cette dernière proportion se situe à 70% dans l’ »électrique et électronique », à 67% dans la « chimie et parachimie », à 32% dans l’ »agro-alimentaire » et à 11% dans la « mécanique et métallurgie ».
Dans le « textile et cuir », les entreprises rapportent une stagnation des coûts unitaires de production. Lors de la même période, la situation de la trésorerie aurait été qualifiée de « normale » par 78% des entreprises et de « difficile » par 19% d’entre elles. Cette dernière part se situe à 28% dans l' »électrique et l’électronique », à 24% dans la « mécanique et métallurgie », à 21% dans la « chimie et parachimie », à 17% et dans le « textile et cuir » et à 11% dans l' »agro-alimentaire ».