La 32ème édition du Conseil d’administration de l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC), présidée par le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, a vu la présentation du bilan du secteur sur les 10 premiers mois de l’année.
L’industrie marocaine continue son évolution d’année en année. Si l’on se réfère aux chiffres donnés par l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC), lors de la 32ème édition de son Conseil d’administration, tenue ce vendredi 17 décembre sous la présidence du ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour. Pour son bilan, l’office a pris en compte les 10 premiers mois de l’année.
Selon l’OMPIC, le secteur a comptabilisé 113.180 demandes de noms commerciaux qui ont été délivrées, entrainant ainsi l’évolution du taux de créations d’entreprises de +28%. Pareil du côté des entreprises immatriculées au registre de commerce qui ont atteint 88.110 créations.
Concernant les marques, l’organisme industriel a enregistré 14.451 demandes, avec une évolution considérable des demandes d’enregistrement d’origine marocaine (+24%). Même constat pour l’activité des dessins et modèles industriels. De 3.218 demandes en 2020, les demandeurs sont passés à 3.764 en 2021, soit une hausse de 17%. Quant aux brevets d’invention, l’office a annoncé une hausse de 10% avec 2.300 demandes de brevets d’invention reçues.
Le bilan dressé a mentionné, également, l’activité de demande de protection des droits de propriété industrielle au Maroc. Celle-ci montre une évolution soutenue en matière d’utilisation du système, en progression par rapport à l’année 2020 et à la situation en 2019, avant la pandémie de la Covid.
À son niveau, le ministre a souligné les progrès réalisés dans le domaine de la propriété industrielle et commerciale. Par la même occasion, il a aussi mis en avant le rôle de plus en plus important assigné à l’Office pour accompagner les acteurs économiques et ce, en vue d’atteindre une utilisation efficace et soutenue du système de la propriété industrielle et commerciale « qui aura pour effet de favoriser la création de la valeur et, par conséquent, de gagner en compétitivité et en croissance ».