SUD-SUD – Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un accord de participation aux risques (APR) d’un montant de 100 millions d’euros au profit d’Attijariwafa bank.
Ce programme de partage de risques (50/50), destiné à couvrir un portefeuille de transactions à concurrence de 200 millions d’euros, appuie pour plus d’un milliard d’euros (valeur cumulative) des opérations commerciales étalées sur les trois prochaines années, précise la BAD dans un communiqué.
« En soutenant le développement du commerce sur le continent, nous voulons, à travers cette nouvelle opération, donner une forte impulsion à l’industrialisation et à l’intégration régionale, en particulier pour l’Afrique du Nord », a déclaré le directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi.
L’APR permettra de répondre à la demande croissante des marchés africains en matière de financement du commerce extérieur dans des secteurs économiques vitaux tels que l’agroalimentaire, la santé, les services et l’industrie. De plus, il favorisera une dynamique de diversification productive, génératrice d’emplois et de recettes fiscales supplémentaires pour plusieurs États africains.
« L’intégration régionale est une priorité stratégique de la BAD. Cet accord de partenariat avec Attijariwafa bank permettra de renforcer les échanges entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne », a indiqué, pour sa part, la représentante résidente de la BAD au Maroc, Leila Farah Mokaddem.
Cet accord appuiera notamment les banques commerciales africaines ainsi que les petites et moyennes entreprises du continent en leur garantissant un meilleur accès au financement de leurs opérations de commerce extérieur.
« Renforcer et élargir encore plus les systèmes financiers africains, telle est la priorité que nous poursuivons pour renforcer la dynamique d’intégration africaine au bénéfice du secteur privé africain », a précisé le directeur en charge du secteur financier au sein de la BAD, Stéphane Nalletamby.
L’Accord de participation aux risques est en adéquation avec les cinq grandes priorités stratégiques « High 5 » que la BAD s’est fixées pour asseoir les conditions d’une croissance forte, durable et partagée sur le continent.