SUD-SUD – Le Maroc est devenu un acteur clé dans l’intégration économique du continent africain, a affirmé, le 10 juillet 2019 à Kigali, le président du groupe la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina. Louant des idées avant-gardistes du Royaume en matière d’énergies renouvelables, il a fait part de discussions entre la BAD et le Maroc pour le programme « Desert to Power ».
« Le Maroc affiche une détermination admirable pour investir sur le continent africain et faire avancer l’intégration économique de l’Afrique », a affirmé Adesina en marge de la 4è assemblée générale annuelle des actionnaires de la plateforme panafricaine d’investissement Africa50 qui se tient dans la capitale rwandaise.
Leader incontesté du contient des energies renouvelables
Adesina, par ailleurs président du conseil d’administration d’Africa50, a souligné que le Royaume a une importante expérience à partager avec les pays africains, notamment en matière d’énergies renouvelables qui constitue un levier de croissance inclusive et dans laquelle le Maroc s’impose en tant que « leader incontesté du contient ».
Admirateur des idées avant-gardistes du Royaume en matière d’énergies renouvelables, Adesina a salué à cet effet les actions entreprises par SM le Roi Mohammed VI pour l’intégration de l’économie marocaine en Afrique et le renforcement des investissements destinés à l’Afrique.
« En mettant en place l’une des plus grandes centrales solaires au monde et en favorisant les projets éoliens et solaires, le Maroc est en train de réaliser quelque chose de grand », a-t-il déclaré.
D’autre part, Adesina a indiqué que la BAD est en discussion avec le Maroc pour bénéficier de son appui technique pour son programme « Desert to Power » qui a pour objectif de fournir de l’énergie solaire à 250 millions de personnes dans la région du Sahel.
Se félicitant du partenariat « stratégique » liant le Maroc et la BAD, il a fait savoir que plusieurs projets sont en vue entre les deux partenaires, particulièrement en matière des infrastructures, de la gouvernance et de l’intégration du marché financier.