La production industrielle et le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) a stagné en février 2016 par rapport au mois précédent, selon Bank Al-Maghrib (BAM). La stagnation de la production recouvre des évolutions différenciées par branche, selon les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture du mois de février de BAM. En effet, elle a enregistré une hausse dans la «mécanique et métallurgie», l’«électrique et électronique» et le «textile et cuir» et aurait accusé, en revanche, un repli dans la «chimie et parachimie», précise la Banque centrale. Dans ces conditions, le TUC a stagné à 62%.
Pour ce qui est des ventes globales, elles ont enregistré un repli, recouvrant une hausse dans l’«électrique et électronique», une baisse dans l’«agroalimentaire» et dans la «chimie et parachimie» et une stagnation dans le «textile et cuir» et dans la «mécanique et métallurgie». Par destination, les expéditions à l’étranger ont accusé un repli en février, alors que les ventes sur le marché local ont stagné. Au niveau de la demande, les industriels déclarent une hausse des commandes reçues en février qui a concerné l’ensemble des branches, à l’exception de la «chimie et parachimie» où les commandes ont connu une baisse. Le carnet des commandes sont resté, toutefois, à un niveau inférieur à la normale dans toutes les branches d’activité, à l’exception de l’«agroalimentaire» où il s’est établi à un niveau normal. Pour les trois prochains mois, les entreprises s’attendent globalement à une hausse de la production et des ventes dans l’ensemble des branches d’activité.