
La deuxième édition du Sommet marocain de l’avocat s’est tenue, mardi à Larache, réunissant les principaux acteurs de la filière pour débattre de l’avenir prometteur de cette culture et de ses perspectives de développement au Maroc et à l’international.
Organisé par l’Association marocaine de l’avocat (MAVA), cet événement a rassemblé producteurs, exportateurs, logisticiens, distributeurs, représentants institutionnels et experts internationaux. Véritable plateforme d’échange, le Sommet vise à stimuler la coopération, l’innovation et la création de partenariats autour des grands défis du secteur, notamment la productivité, la durabilité environnementale et la compétitivité sur le marché mondial.
Selon les organisateurs, cette rencontre a également pour ambition de renforcer la visibilité internationale de l’avocat marocain, en positionnant le Royaume comme un acteur clé du marché mondial.
Le président de la MAVA, Abdellah Elyamlahi, a souligné que ce Sommet est le résultat d’un large débat sur la production et l’exportation de l’avocat. Il a insisté sur la nécessité d’évaluer l’impact économique et social de la filière, tout en intégrant les exigences de durabilité, de gestion rationnelle de l’eau et de préservation de l’environnement.
Les discussions ont porté sur trois axes principaux : la compétitivité du Maroc face aux grands producteurs mondiaux comme le Chili, le Pérou, la Colombie et le Mexique ; l’augmentation de la production sans extension des surfaces cultivées ; et la durabilité des pratiques agricoles.
Le secteur de l’avocat emploie aujourd’hui près de 40.000 personnes, réparties entre les exploitations, les stations de conditionnement et les unités d’exportation. Les exportations marocaines génèrent environ 350 millions d’euros par an, un chiffre qui pourrait atteindre 500 millions d’euros dans les prochaines années, selon M. Elyamlahi.
Pour sa part, l’ambassadeur du Chili au Maroc, Alberto Alejandro Rodríguez Aspillaga, a mis en avant le potentiel de coopération entre les deux pays dans le développement de cultures à forte valeur ajoutée, telles que l’avocat ou les fruits rouges, soulignant leur rôle dans la création de revenus agricoles durables.
Les échanges entre experts et professionnels ont permis d’identifier des pistes concrètes pour renforcer la compétitivité et la résilience de la filière, confirmant le rôle croissant du Maroc dans le marché mondial de l’avocat.





























