Le Comité national de l’environnement des affaires (CNEA) et la Société financière internationale (International finance corporation-IFC), membre de la Banque mondiale, ont signé, jeudi à Rabat, mémorandum d’entente visant l’amélioration du climat des affaires au Maroc.

En vertu de cet accord, signé par le ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Lahcen Daoudi, et le directeur régional de l’IFC pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Mouayed Makhlouf, la société financière internationale accompagnera le CNEA à identifier les principaux freins au développement du secteur privé marocain ainsi que les réformes susceptibles d’appuyer son développement.

Le projet d’appui à l’amélioration du climat des affaires, objet du mémorandum, a reçu le soutien du secrétariat d’État suisse à l’économie et sera réalisé en étroite collaboration avec la Banque mondiale.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de Najy Benhassine, directeur, unité globale de finance, compétitivité et innovation à la Banque mondiale, et de Adrian Gnagi, chef adjoint de la coopération économique suisse au Maroc. Cette cérémonie a également marqué le lancement d’une enquête nationale sur l’environnement des affaires, qui permettra d’évaluer les obstacles qui entravent le développement des entreprises au Maroc.

Réalisée conjointement avec l’équipe «Enterprise Survey» de la Banque mondiale, cette enquête, qui est un élément phare de ce projet, ciblera un échantillon d’entreprises locales et identifiera les défis auxquels les entreprises sont confrontées.

Ainsi, ce partenariat CNEA-IFC vise à libérer le potentiel des entreprises marocaines pour un meilleur développement économique et à renforcer l’attractivité du Royaume pour l’investissement international.

Intervenant lors de cette cérémonie, M. Daoudi a fait savoir que le gouvernement élaborera, dans le cadre des travaux du CNEA, un plan de travail pluriannuel pour améliorer le climat des affaires et activer les réformes associées selon une méthodologie participative publique-privée.

Il a précisé que «la priorité sera donnée aux projets les plus urgents, en permettant un développement optimal du climat des affaires et en clarifiant la vision à moyen et long terme du développement du secteur privé». Et de noter que «la complexité des projets de réformes liés à l’entreprise et leur impact économique et social important sont des facteurs qui rendent parfois difficile l’identification des priorités».

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