Dans la dernière parution de “Maroc Conjoncture”, le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) s’est intéressé au climat des affaires au Maroc, ses atouts ainsi que ses mesures d’amélioration.

Selon les nouvelles estimations de l’Organisation mondiale du Commerce, le commerce mondial des marchandises en volume devrait augmenter de 8% en 2021, nous apprend le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) dans la dernière publication de “Maroc Conjoncture”.

Après avoir baissé de 5,3% en 2020, suite au choc causé par la pandémie mondiale, le commerce mondial va connaître une forte reprise poursuivant ainsi son redressement après l’effondrement qui lui a fait toucher le fond au deuxième trimestre de l’année écoulée. Tandis que le commerce de services (tourisme, transport), lui devrait demeurer morose tant que la pandémie ne sera pas maitrisée sur l’ensemble du globe, rappelle le CMC dans sa parution.

Dans l’axe intitulé “Le Maroc dans le Doing Business : pour un destin attractif de l’entreprise 2025”, le CMC montre que l’entreprise, dans sa vocation investissement, représente “la clé de voûte” de toute aspiration de mise en place des conditions du développement économique et social. Le climat des affaires qui s’est amélioré, « favorisait de façon concomitante, le recours aux nouvelles technologies et la valorisation du capital tant humain que matériel » peut-on lire dans “Maroc Conjoncture”.

Evolution du commerce mondial

Outre ces sujets, le CMC, tout en analysant le positionnement du Maroc face aux pays de l’Europe centrale et orientale (PECO), traite également de la relocalisation industrielle en Europe. « Face à la concurrence des PECO, le Maroc ne manque pas d’atouts », affirme le CMC, précisant qu’en dehors de l’avantage géographique, les progrès enregistrés par le Maroc dans le classement international relatif au climat des affaires renforcent son positionnement en tant que « destination de plus en plus attractive » pour les investissements internationaux, y compris les investissements de relocalisation.

Par ailleurs, le Centre rappelle qu’une série de réformes a vu le jour, dont les plus notables ont trait à la couverture médicale de base, avec l’introduction de l’assurance maladie obligatoire (AMO), la mise en place du Système d’assistance médicale (RAMED), l’extension de l’assurance-maladie et du régime de retraite aux travailleurs indépendants non-salariés, ainsi que l’instauration d’instruments de transferts monétaires au profit de certaines catégories de populations démunies.

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