La Bank Al-Maghrib (BAM) a donné ses principaux indicateurs hebdomadaires au titre de la période allant du 10 au 16 juin 2021, durant laquelle le dirham s’est renforcé de 0,55%.

Le dirham est resté quasi stable vis-à-vis du dollar américain, mais s’est apprécié de 0,55% face à l’euro durant la période allant du 10 au 16 juin 2021, selon Bank Al-Maghrib (BAM).

Au cours de cette même période, l’encours global des interventions de « BAM ressort à 76,8 MMDH, dont 30,8 MMDH sous forme d’avances à 7 jours sur l’appel d’offres, 16,9 MMDH sous forme d’opérations de pension livrée et 29,1 MMDH dans le cadre des programmes de soutien au financement des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) ».

La BAM  indique également qu’aucune opération d’adjudication n’a été réalisée sur le marché des changes dans son dernier bulletin sur les indicateurs hebdomadaires. « L’encours des Avoirs officiels de réserve (AOR) de BAM s’est établi à 303,2 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 5% en glissement annuel », précise la Banque centrale.

Le volume quotidien moyen des échanges s’est établi à 5,3 MMDH sur le marché interbancaire et le taux de celui-ci est situé à 1,5% en moyenne au cours de la période du 10 au 16 juin 2021.

Pour ce qui est du volume global des échanges, il n’a pas connu de variation significative par rapport à une semaine auparavant, atteignant 1,3 MMDH. Sur le marché central des actions, le volume quotidien moyen s’est élevé à 266 millions de dirhams (MDH), contre 249,9 MDH une semaine auparavant.

Désormais, le dirham ne subit plus, pour le moment, la pression observée des mois auparavant et se montre robuste face aux deux devises qui constituent son panier, l’euro et le dollar.

Cette appréciation du dirham s’explique par les mesures prises par le ministère des Finances, en vue d’une stabilité de la monnaie, notamment le tirage sur la Ligne de précaution et de liquidité (LPL)  de 3 milliards de dollars et la mobilisation de plusieurs autres emprunts extérieurs, et par Bank Al-Maghrib pour soutenir les capacités bancaires ».

Toutefois, ce renforcement du dirham n’a pas atteint des niveaux exceptionnels. L’impact, positif ou négatif, dépendant de chaque secteur et de chaque opérateur. Cela dit, la situation actuelle est favorable pour l’export, ainsi qu’aux importations, facturées à hauteur de 42% en dollars, notamment celles des produits pétroliers.

En clair, c’est une conjoncture internationale globalement favorable pour l’économie.

Hervée Mona

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