A l’issue d’une rencontre officielle à Rabat, la cheffe de la diplomatie libérienne, Sara Beysolow Nyanti, a exprimé avec clarté et fermeté la position de son pays : le Sahara est marocain.

Ce soutien renouvelé au plan d’autonomie proposé par le Royaume constitue bien plus qu’un simple appui diplomatique — il s’agit d’un acte politique assumé, annonciateur d’une prise de conscience régionale et internationale de la justesse de la cause marocaine.

Un soutien actif, porté au cœur de l’ONU

La ministre libérienne n’a pas mâché ses mots : le plan d’autonomie proposé par Rabat représente la seule solution sérieuse, crédible et réaliste pour mettre fin à un conflit régional artificiellement entretenu. Ce soutien prend une dimension encore plus stratégique alors que le Libéria siègera au Conseil de sécurité de l’ONU dès janvier 2026. Ce siège temporaire, hautement symbolique, permettra au pays ouest-africain de porter la voix du Maroc au plus haut niveau décisionnel mondial.

Une dynamique africaine en mouvement

L’initiative du Libéria s’inscrit dans une vague continentale de reconnaissance grandissante. Depuis 2020, plus d’une trentaine de pays africains ont ouvert des consulats à Laâyoune ou Dakhla, traduisant leur reconnaissance de facto de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Aujourd’hui, plus de 116 pays dans le monde appuient le plan d’autonomie, démontrant que le positionnement du Maroc s’impose comme une solution de stabilité, de développement et de paix durable.

Une alliance stratégique et durable

Le geste libérien n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une volonté de resserrer les liens de coopération Sud-Sud, notamment dans les domaines de la sécurité, de la formation, du commerce et du développement. En actant ce soutien, Monrovia renforce son partenariat politique avec Rabat, et affirme une vision africaine de solidarité et de souveraineté, affranchie des pressions idéologiques ou géopolitiques du passé.

Une prise de conscience mondiale
Cette reconnaissance active illustre un tournant géopolitique majeur. Face à l’inertie de certains acteurs internationaux, l’Afrique, par ses propres voix, reprend la main sur les dossiers qui la concernent. Le Sahara marocain ne fait plus l’objet d’un consensus lointain et abstrait : il devient un enjeu de stabilité régionale que les États africains défendent avec constance et conviction.
Dans cette dynamique, le Libéria s’inscrit comme un maillon fort d’un réseau de pays qui refusent la prolongation d’un conflit stérile et appellent à une solution politique réaliste, conforme aux résolutions du Conseil de sécurité, à la souveraineté des États et à la volonté de développement partagé.

Un pas de plus vers une résolution durable

Le soutien du Libéria n’est pas un simple alignement diplomatique : il est l’expression d’une conviction politique portée par une vision d’avenir. Il conforte le Maroc dans sa stratégie, donne du poids à l’initiative d’autonomie et renforce l’idée qu’un règlement réaliste et consensuel est non seulement possible, mais en marche.

Pour le Maroc, ce type de soutien – clair, constant, internationalement relayé – est un levier décisif dans la consolidation de sa position légitime. Et pour le continent africain, il s’agit d’un acte d’affirmation collective, face à un dossier qui a trop longtemps été instrumentalisé de l’extérieur.

Le Sahara est marocain. Et de plus en plus, le monde en prend acte.

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