Depuis la nuit des temps l’humain a toujours dissimulé un tas de choses pour que sa réputation ne soit pas souillée. Aucune personne normale n’aurait souhaité se faire pointer du doigt négativement ou enfreindre un ordre normatif instauré dans une société. Un ordre qui prévoit qu’une personne citoyenne consciencieuse, membre d’un groupe, d’une famille ou d’une société devrait avoir un Smig comportemental et une manière de se comporter qui la placerait au rang des personnes respectées et respectueuses.

Une personne respectée jouit d’une réputation positive et au fil du temps cette réputation devint un capital dont la dite personne peut se vanter. Historiquement la réputation était liée à l’Homme et se considérait quand elle est positive comme une gloire ! « le bien réputé »   se voyait discerner  des galons par son environnement direct et par la société en général .Une personne bien réputée  était une source de confiance, jouissait d’un grand respect et passait  des transactions sur parole, se mariait sur parole, prêtait ou empruntait de l’argent sans être obligé d’avoir recours à un écrit etc. …Plus on avance dans la vie, les choses allaient  prendre un autre tournant !

 La Réputation à l’ère du digital

 Une « réputation positive » a toujours mérité un traitement digne des grands, contrairement à la « réputation négative ». Cette dernière son auteur est banni voire même maudit et écarté.

 De nos jours où le numérique a fait irruption dans notre quotidien et s’installa confortablement dans nos vies et toutes nos activités devinrent liées à sa vision des choses, tout s’est digitalisé et des « e » ont été collés à des mots, des métiers et des services : e-commerce, e-administration, e-gouvernance….

Depuis, Internet absorbe les informations de ceux qui y mettent du contenu via leur propres sites ou comptes ou via les réseaux sociaux. Aujourd’hui, en tant qu’individu ou marque privée ou institutionnelle, nous passons des heures interminables à alimenter internet par des informations, des photos, des vidéos… l’humain s’est mis à nu ! Sa réputation va aussi migrer pour devenir E-reputation…

Révolu l’époque ou la réputation se faisait de « bouche à oreille », aujourd’hui les réseaux sociaux et l’internet dans ses différentes composantes ont pris le relais. Avec les médias écrits, audiovisuels et digitaux, les internautes   répandent une infinité d’informations dans un temps record et l’E-Réputation devient un mot à connotation glorieuse mais d’une teneur très vulnérable et très fragile car liée à l’autre, à ses phrases, ses likes et ses commentaires.

L’E-reputation deviendra le terrain de prédilection d’une certaine presse et quelques réseaux sociaux comme Facebook et Instagram. Une simple information exacte ou une fake news peuvent détruire tout un empire et des années de labeur et de droiture et en attendant de stabiliser la situation et recadrer les choses, des dégâts auraient été déjà enregistrés que ça soit pour la personne ou pour la marque. Rien ne leur échappe et toute « info-tentation » devient virale et attise le feu autour de la personne /MARQUE.

L’E-reputation, appelée également web-réputation est devenue vitale. Tout se joue dans et à travers le numérique. Des guerres géantes cachées se jouent par des faux « héros » afin de faire aboutir leurs plans diaboliques de briser non seulement une image mais parfois toute une histoire, une famille, des holdings et des empires.

Certes, le degré du danger que peut engendrer l’E-reputation dépend du rang de la personne et le titre qu’elle occupe au sein de la société ou dans le milieu professionnel ainsi que celui de la marque. La réputation /Notoriété est sur le qui-vive. La moindre des erreurs peut coûter cher et le moindre bonus sera un coup de maître. L’E-Reputation s’avère depuis quelques années une grande arme de la communication politique et de la communication d’influence.

Depuis que nous avons commencé à entendre parler des hackers qui tombent sur des personnalités publiques et qui dévalisent leurs boites emails et étalent par la suite leur vie privée au su et au vu du monde entier beaucoup de choses ont changé. Méfiance et veille sont devenues des mesures impératives dans la vie communicationnelle des Marques et des Personnalités.

E REPUTATION, Va je ne te hais point !

Tu fais partie de nos vies depuis quelques années et tu as su t’y imposer et faires tes propres lois. E-Réputation ou E-notoriété, quel que soit la nomination qu’on te donne, tu as tous les pouvoirs sur les hommes comme sur les marques que seule ta logique peut maîtriser.

A l’ère du digital et de l’information instantanée ou le numérique gouverne, oriente et désoriente, tu fais de l’opinion publique un acrobate que tu tiens par des ficelles pour faire l’honneur ou le déshonneur d’une réputation. De l’information officielle, de la rumeur, de la médisance…Tout se met en avant ou en arrière selon tes « normes »

Si la mission, d’un côté, de la vérification de la véracité de l’information relève des tâches les plus dures avec la fusion rapide des news, trouver la solution pour remédier au chaos causé par une E-reputation brisée aurait des fois l’effet du krach d’une bourse.

Art de l’E-Reputation ou l’art de la seconde identité

Le monde de l’influence digitale est devenu synonyme de gain d’argent, la concurrence y est impitoyable. Des scandales informationnels on en entend et on en lit tous les jours sur les réseaux sociaux : des histoires qui détruisent des vies et d’autres qui redonnent vie, des « E-reputation » favorables qui naissent et d’autres défavorables qui font le malheur d’individu ou de marque. L’E-reputation compte tellement dans la vie quotidienne des marques et de quelques personnes qu’ils ont recours aux influenceurs.

Pour les Marques, la presse en elle-même ne suffit plus, il faut que des visages à notoriété ou des personnes dont les abonnées ou followers se comptent à des milliers   s’y mêlent pour redresser les choses, redorer le blason, montrer bonne figure ou augmenter le chiffre d’affaires. Le géant chinois Alibaba cherche à recruter 100.000 influenceurs pour relancer sa reprise et booster ses ventes e-commerce à l’international et renforcer indirectement la E-reputation de la plate-forme. Faudrait-il encore que l’influenceur soit un bon car dans ce dédale d’Influenceurs, youtubeurs, blogeurs ,vlogeurs …Bien des profils sont à y exclure .

Entre crise des vérités et des déontologies « la positive E-reputation » est en vogue

Nous constatons amèrement que la plupart des internautes font confiance à ce qui se publie sur internet, chose qui impacte les ventes et les services. L’influence s’est ancrée dans nos sociétés et la communication institutionnelle et la publicité feront bientôt partie du « has been’

Sur le Web, tout se joue et Google n’oublie rien. De grandes personnalités ont voulu supprimer des articles qui leur portent préjudice, mais ont compris que Monsieur Google ne peut que noyer une information car la supprimer demanderait un grand effort et surtout beaucoup d’argent et l’absence de la garantie que l’éditeur de l’information ne récidive. Sur Internet ou en ligne, la réputation, l’opinion sociale, les informations, les avis, les échanges, les commentaires, les rumeurs c’est tout un monde énigmatique. Google en tant que moteur jouissant d’une grande fidélité de la part des internautes oblige individus et marques à être très vigilants. Chez Google, les premières pages sont très stratégiques pour la bonne réputation et très menaçantes voire même dangereuses pour les personnes ou les marques sujettes à la mauvaise réputation.

 Les marques et/ou les personnes sont astreintes à être attentifs aux contenus de la première page du moteur de recherche :67% des clics sont faits sur les cinq premiers résultats. La mémoire de Google ne connaitra jamais d’Alzheimer. Le Moteur gardera dans sa mémoire toutes les données/contenu se rapportant à nos vies, à nos histoires, à nos choix et à nos parcours comme c’est le cas pour d’autres moteurs et réseaux aussi comme Facebook.

Des influenceurs ne ratent pas la moindre occasion pour se faire de l’argent et inscrire à leur actif plus d’abonnés. liker, partager, commenter, font  partie  du champ lexical de toute une  catégorie  de faiseurs de contenu. Les marques sont à leur Merci et comptent sur leur post pour perdurer une bonne réputation ou se faire une virginité. Tous les réseaux sociaux sont efficaces dans la positive E-reputation  et ont des adeptes qui sont constamment aux aguets de tweets, de statuts, de vidéos de blogs, de vlogs, d’articles, d’images, d’audio et de posts…. Pour l’E-reputation, le classement ne doit absolument pas se baser sur la loterie.

L’E-reputation, métier d’aujourd’hui et de demain

Nous sommes submergés par l’« infobésité » et le «Cloud » s’est fait des millions d’adeptes. L’art de communiquer, qui était élitiste, devient aujourd’hui l’exercice de tous grâce ou à cause du digital. Faudrait-il encore en maîtriser les outils ! Les profils, les groupes, les pages, les storys, les webinaires (imposées depuis quelques mois à cause de la Covid19) sont tous des facettes d’une influence qui cherche ses lettres de noblesse à travers les différentes composantes et supports de la communication digitale.

Une obligation, plus qu’un effet de mode, le métier du community manager s’est faufilé dans les métiers d’aujourd’hui et de demain. Mais au-delà de fournir du contenu, une maitrise des nouveaux territoires de l’information et une maîtrise de l’arborescence de la veille stratégique s’impose. Retenons que la ligne éditoriale s’amalgame des fois avec la fougue de partager et l’anxiété, de faire un contenu et d’en assurer la diffusion et les engagements.

Les Top management devient plus exigent, et des Ministres, Patrons et responsables servent dignement leur E-reputation personnellement à travers le réseau professionnel linkedIn qui abrite 675 millions membres dont des millions de CEO, de PDG, DG, Ministres, ex-présidents et même des présidents et aussi à travers Twitter.

Connexion, réseautage, communication, recommandation, visibilité, crédibilité, capital estime sont les mots d’ordre recherchés à travers le surf des professionnels sur les réseaux sociaux. L’E-reputation,« l’influence » et le « personal branding» sont des  métiers qui tournent autour du même objectif. Il s’agit de garder son Score dans l’E-reputation.

Aujourd’hui,toute organisation, toute marque et tout dirigeant d’une institution publique ou privée est appelée à maîtriser l’évolution de sa E-Reputation. Au-delà d’en mesurer la notoriété, il faudra maîtriser les différents outils pour préserver une bonne E-reputation et la faire perdurer. Des patrons se font aider par des agences de E-reputation à des prix exorbitants pour le seul objectif que ces dernières veillent à préserver leur E-reputation à travers internet et veiller sur leur niveau de notoriété, mais leurs attentes n’ont pas toujours été au rendez-vous. Il s’est même avéré que des agences de « E-reputation » ont modifié des articles Wikipédia en réécrivant le contenu afférent à leur client.

Personnalités et patrons sont donc appelés à être vigilants en choisissant leurs agences E-reputation et à trier au volet   les vrais spécialistes via des références solides et des résultats palpables, quantifiables et qualitatifs. Avant de choisir son agence, il faudra vérifier si cette dernière jouit d’une E-reputation positive et inspirante. Et c’est là le vrai discernement !

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