L’IRESEN (Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergie Nouvelle), l’AMEE (Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique), en partenariat avec FAAR Industry et MASCIR ont organisé une rencontre internationale sur la mobilité verte au Maroc le 25 septembre 2018 à Marrakech.
Cette journée était l’occasion pour tous les acteurs nationaux et internationaux de partager leurs expériences et leurs succès stories dans le domaine de la mobilité électrique et durable et de démontrer les meilleurs pratiques et les approches visionnaires comme parue dans un communiqué presse d’IRESEN.
À cette occasion, Saïd MOULINE, Directeur Général de l’AMEE a souligné l’importance de la mobilité durable dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale. Le secteur du transport représentant plus de 40% de la consommation énergétique au Maroc, plusieurs actions sont prévues : « Nous avons commencé par une fiscalité plus intéressante toutes les nouvelles technologies électriques et hybrides n’ont plus de droit de douanes et ne payent plus de taxes et de vignette. Et cela dans le but de promouvoir l’efficacité énergétique dans le transport ».
Le Directeur Général de l’AMEE n’a pas manqué de rappeler que l’État s’est engagé dans un processus d’exemplarité en matière de mobilité durable avec une initiation de plusieurs programmes nationaux visant à instaurer une politique d’économie d’énergie et de réduction de gaz à effet de serre qui impacte aussi la santé des citoyens.
Pour sa part, Badr IKKEN, Directeur Général d’IRESEN a présenté les chiffres sur l’évolution de la mobilité électrique au Maroc et au niveau mondial, démontrant l’évolution rapide qu’a connu le secteur durant les dernières années. M. IKKEN a aussi souligné que, d’après les projections de l’Agence Internationale de l’Énergie et les études menées par IRESEN, et compte tenue de la baisse drastique des prix des batteries (principale cause de la hausse des prix des véhicules électriques) les prix des véhicules électriques allaient devenir très compétitifs dans les cinq années à venir.
D’après le DG d’IRESEN, cette transition pourra offrir d’excellentes opportunités pour le Maroc, mais plusieurs défis restent encore à relever : Quel impact sur le réseau de distribution électrique ? Quelle stratégie de recharge ? Quelles réglementation et incitations faudrait-il mettre en place les premières années pour encourage l’adoption de cette technologie…
Said EL HADI, Président de la commission « Nouvelle Économie Climat » de la CGEM a quant à lui recommandé l’implication de toutes les parties prenantes pour le développement de la mobilité durable au Maroc.
Cet évènement a rassemblé 300 personnes (politiques, institutionnels, industriels et universitaires marocains et étrangers) pour discuter de ces opportunités et défis lors des quatre panels qui ont constitué le workshop. Les meilleures innovations, services et orientations politiques pour l’avenir de la mobilité durable ont été ainsi évoqués avec pour objectif de faire des résultats de ce workshop un outil de base pour répondre aux besoins croissants du Maroc en termes de transport vert, afin d’accélérer la croissance du secteur et capitaliser sur ses possibilités économiques.