Le Maroc envisage de mener sa lutte contre le changement climatique dans l’espace, avec la signature de l’accord sur l’Observatoire spatial du climat (SCO).

Le Maroc, représenté par le Centre royal de recherche et d’études spatiales du Maroc (CRERS) et le Centre royal de télédétection spatiale (CRTS)a signé la semaine dernière une déclaration d’intérêt de l’Observatoire spatial du climat (SCO), a appris la rédaction ce 14 juillet.

La France et le Maroc avaient déjà signé en 2015 une convention tripartite entre le CNES-CRERS-CRTS concernant la question, c’est donc la seconde étape de cette première phase qui a été paraphée ce 09 juillet, faisant du Maroc le 33e signataire de l’accord sur l’Observatoire du climat spatial.

Dans une note publiée sur son site, le centre national d’études spatiales (CNES) de France explique que son PDG, « Philippe Baptiste a accueilli le Maroc au sein de SCO et a exprimé sa gratitude pour cette décision de continuer à contribuer, à travers l’expertise de ses institutions nationales et communautés scientifiques, à l’effort commun pour trouver des solutions innovantes et adaptation au changement climatique ».

Le SCO s’intéresse à la lutte contre le changement climatique grâce à des stratégies innovantes telles que l’utilisation de l’imagerie satellitaire et d’autres technologies spatiales pour observer les modèles climatiques de la terre.

En outre, l’Observatoire « vise à devenir un outil important pour la prise de décision sur la préparation, l’adaptation et la résilience aux impacts du changement climatique au niveau local », précise le site Internet du CNES.

Le Maroc a cherché à maintenir sa position de leader régional dans la lutte contre le changement climatique, en faisant la promotion des entrepreneurs écologiques et en mettant en œuvre de nouvelles initiatives soucieuses du climat. Le Royaume vise à dépendre à 50 % des ressources renouvelables d’ici 2030.

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