La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a présidé mercredi 2 avril, par visioconférence, une réunion de suivi sur l’avancement des études techniques et économiques du projet d’interconnexion électrique entre le Maroc et la France. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique pour la coopération énergétique bilatérale, sous le thème « Connecter la transition énergétique entre le Maroc et la France ».
Selon un communiqué du ministère, cette réunion a marqué une étape clé dans la coordination entre les deux pays. Elle a notamment permis de mettre en avant les mécanismes d’échange des données indispensables à la mise en œuvre de ce projet stratégique, qui vise à garantir la sécurité énergétique et à renforcer l’intégration des réseaux électriques des deux nations.
Les participants ont insisté sur l’importance d’une coopération étroite et d’une coordination continue entre les acteurs concernés, afin de poser les bases solides d’un partenariat stratégique durable. L’objectif est d’assurer un échange fluide et transparent des données techniques pour accélérer la concrétisation du projet.
Cette réunion s’inscrit dans le cadre de l’application de l’accord de partenariat stratégique signé le 28 octobre 2024, en présence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du Président français Emmanuel Macron. Cet accord ambitionne de développer la coopération énergétique entre les deux pays, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de l’hydrogène bas carbone, du stockage de l’énergie et du transport des molécules. Il vise à renforcer la position du Maroc et de la France comme acteurs clés de la transition énergétique à l’échelle régionale et mondiale.
Plusieurs responsables ont pris part à cette réunion, notamment l’envoyé spécial du Président français, Gérard Mistralih, le PDG du Réseau de Transport d’Électricité (RTE) français, Xavier Piechaczyk, ainsi que des représentants de l’Ambassade de France à Rabat, de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN).