L’amendement de l’accord agricole liant le Maroc et l’Union européenne (UE), récemment paraphé, suscite de forts espoirs quant à la consolidation des relations commerciales entre les deux parties. Signé à Bruxelles, cet échange de lettres est perçu comme un mécanisme destiné à renforcer la stabilité, instaurer une confiance durable chez les opérateurs économiques et stimuler les investissements, notamment dans les provinces du Sud du Maroc.
Un cadre juridique stable pour les opérateurs
Hervé Jouanjean, ancien Directeur général à la Commission européenne, a mis en avant que cet accord offre un cadre solide pour le commerce bilatéral. Pour lui, la stabilité juridique est essentielle pour encourager les acteurs économiques à initier ou à renforcer leurs activités, en toute visibilité.
Andrew Johnson, autre expert en commerce international, a souligné que ce type d’amendement envoie un signal rassurant aux investisseurs, notamment ceux déjà engagés ou intéressés par les provinces du Sud. Ces régions pourraient bénéficier directement de la hausse de la valeur ajoutée, mais aussi de la création d’emplois découlant de nouveaux investissements.
Un partenariat stratégique
Les experts interrogés insistent également sur l’importance politique et économique de ce rapprochement, dans un contexte international instable. Pour l’UE, le Maroc apparaît comme un partenaire clé non seulement dans la Méditerranée, mais également comme lien vers l’Afrique subsaharienne. Cela renforce l’idée que ce type d’accords ne sont pas uniquement commerciaux, mais aussi stratégiques.
Perspectives économiques dans les provinces du Sud
Les provinces du Sud, déjà ciblées comme zones à fort potentiel, pourraient profiter pleinement de la nouvelle stabilité instaurée. Les missions économiques qui y opèrent ou envisagent d’y investir y voient une sorte de “feu vert” définitif. Les retombées attendues : augmentation des exportations, développement d’infrastructures, activités à haute valeur ajoutée, et création d’emplois locaux.
