La Secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable a été invitée le 11 décembre 2018 pour participer aux travaux Coalition pour le Climat et l’Air Pur (CCAC), organisé à l’occasion de la10ème Assemblée de Haut Niveau à la COP 24.
Dans son intervention, la Secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable a affirmé que « le Royaume du Maroc est fermement engagé, sur la voie du développement durable à travers des engagements aussi bien nationaux qu’internationaux ». A ce titre, la Secrétaire d’Etat a rappelé que le Royaume du Maroc a mis en place une stratégie nationale de lutte contre le réchauffement climatique qui instaure un cadre permettant une réponse coordonnée du pays face à cette problématique. Ainsi, Dans le cadre de cette stratégie, un programme ambitieux de développement des énergies renouvelables a été lancé depuis une décennie, sous l’impulsion de SA Majesté le ROI Mohammed VI, avec des objectifs concrets permettant de rehausser la part des ER à 52% dans la capacité électrique installée à l’horizon 2030. Et en ce qui concerne les polluants atmosphériques de courtes durées de vies (SLCP), la Secrétaire d’Etat a souligné la nécessité de lutter contre ces polluants néfastes qui constituent la seconde cause du réchauffement climatique après le dioxyde de carbone.
Dans ce cadre, il convient de dire que le Royaume du Maroc a mené plusieurs actions notamment l’élaboration d’un nouveau « Programme National de l’Air », pour la période 2018-2030 et qui vise à améliorer la qualité de l’air dans les différents secteurs d’activités polluantes à travers plusieurs mesures, notamment le renforcement du cadre juridique et l’extension du réseau national de surveillance de la qualité de l’air. En plus , d’autres mesures ont été également prises telles que la réduction des émissions de carbone noir par le biais de carburants propres, les dispositions fiscales incitatives pour la promotion des véhicules hybrides et électriques, l’amélioration des transports en commun propre et la valorisation du Biogaz au niveau des décharges.
Elle conclut son intervention en formant le vœu que cette coalition puisse répondre aux besoins des pays en développement particulièrement en Afrique notamment en termes de renforcement de capacités, d’assistance technique et de développement de projets concrets pour lutter contre ce type de polluants.
Pour rappel, le Royaume du Maroc a signé le Protocole d’accord le 28 mai 2018 afin d’élaborer le Plan d’Action National dédié spécifiquement aux Polluants Climatiques à Courte durée de Vie (SLCP). Un Plan qui a pour objectif de diagnostiquer les polluants et d’élaborer un plan d’action pour leur réduction.